Presqu’île de Saint-Trop, comme un initié.

Presqu’île de Saint-Trop, comme un initié.

A l’heure des interrogations autour de la table familiale, chacun énonce ses désirs de partir loin, reprendre un avion long-courrier et vivre en décalage horaire qui pousserait à croire que nous sommes bien en vacances. Mais aux sages de privilégier la raison.  Et si le bout du monde était à portée de route, à quelques encablures même du cocon quotidien ?

Ici les rivages méditerranéens respirent le Glamour, certains iront jusqu’à idéaliser, d’autres passeront les premiers rangs pour se retrouver dans son riche arrière-pays mais personne n’y sera insensible.

Oui ! nous sommes bien sur la presqu’île de Saint-Tropez – Mais laissez-vous guider, nous vous la livrons avec nos yeux à Nous…

Entre littoral azuré, pinèdes odorantes, vallons verdoyants, sans oublier les bonnes adresses du village avec pour se poser un nid douillet surplombant la plage préservée de Gigaro…..

Atteindre la presqu’île du 15 juillet au 15 août sera bien plus aisé cet été !

Commençons par le mythique petit port de pêche, cette année bien calme sans ses badauds, mais toujours aussi magnétique.
Saint-Tropez avance un visage à part pour permettre de redécouvrir ses charmes provençaux, ses cours secrètes, et ses longues étendues de sable mondialement connues. Et bien sûr ses terrasses donnant sur l’enfilade de barques à la démesure variable. 

Parmi les bons tuyaux, remercions notre ami italien Filippo Verani Masin qui, de Monaco, a élu domicile et vit dorénavant «comme un habitué». Propriétaire de la boutique de meubles « La Maison des Lices », il s’y déniche des accessoires mais également du mobilier et du textile design, inspirations méditerranéennes intérieures et extérieures.

Café, plage, on partage !

Pour Filippo le café c’est en toute discrétion dans le jardin de la maison Dior Femme – « Dior des Lices », planté de majestueux palmiers intègre l’hôtel particulier au fond du jardin. Petit déjeuner parfait, déjeuner tout en fraîcheur locale jusqu’au dîner intimiste sublimé de produits locaux très raffinés. Ouvert de juin à septembre. 

Son incontournable : à l’époque, ce n’était qu’une buvette. « Le Club 55″, célèbre plage familiale de Pampelonne – est la seule chic et zen où il n’y a pas de musique électro, ni de bataille de Champagne. C’est plus que jamais chaleureux, élégant, et surtout très couleur locale. 

Matinal, il se balade pour le premier café jusqu’à Ramatuelle, « Loulou à la plage »Restaurant-bar installé dans le Musée des Arts décoratifs à Paris, maintenant face à la Pointe du Capon. Comme à la maison, la plage privée transforme les parasols en voiles de bateau et blanchit les transats de bois à la chaux. Comme une dolce vita, version French Riviera, la carte y est simple, ensoleillée et généreuse. 

Les restaurants où Filipo aime s’attabler :

Le « Banh-Hoi » pour sa cuisine parfumée, vietnamienne et thaïlandaise. C’est unique ici de pouvoir dîner dehors dans cette rue étroite peu fréquentée.

 Au « Patio » c’est un chef italien qui reçoit dans la superbe cours intérieure, calme et fleurie, de l’hôtel Yaca. Pour un voyage gourmand, dans une parenthèse bucolique et romantique.

Pour une revisite des codes de la street food, il fréquente L’hôtel particulier « White 1921 », sur la célèbre place des Lices. Adossé au groupe LVMH, une nouvelle table vient d’être inaugurée.

Au commande de « ToShare », Jean Imbert se lance dans une nouvelle aventure gastronomique, avec son partenaire américain l’artiste Pharell Williams..

Et enfin, un resto familial: « Au caprice des Deux » où le Chef opère avec sa sœur une cuisine de caractère, régionale et traditionnelle au cœur de la vieille ville historique. 

Comment ne pas parler de la meilleure tropézienne, sa fine pâte briochée et sa si légère crème pâtissière parfumée à la fleur d’oranger ? Pour lui, c’est chez Laurent Cavazza rue Clemenceau. Élève Lenôtre, il est le digne petit-fils de l’artisan pâtissier à l’origine de cette tarte.

Pour bien entamer la soirée, son antre secrète pour l’apéro est juste d’une simplicité magnifique, bien loin de toute l’agitation tropézienne. « La plage des Salins » s’enfonce complètement dans la mer pour trinquer les pied dans l’eau. Après le coucher du soleil, on se déporte jusqu’à la table attenante, pour une délicieuse pizza.

La meilleure glace de St Trop se mérite, file d’attente conséquente mais « Barbarac » ne vous décevra pas. Spécialiste du sorbet et de la crème glacée traditionnels, fabriqués de manière artisanale, à base de produits frais et naturels. Des parfums gourmands servis à la spatule en cônes à paillettes multicolores.

Notre coup de coeur : l’Éphémère, un FoodTruck à l’ombre des pins. Pour un apéritif, quelques tapas gastronomiques ou des assiettes à partager. Domaine viticole Fondugues – Pradugues à Ramatuelle.

Côté Shopping, quand il sort de sa boutique, c’est au Marché qu’on croise FilippoIl prend le temps de flâner au milieu des étals Place des Lices le mardi ou le samedi matin. Fruits et légumes de saison, spécialités culinaires, produits du terroir l’inspirent. Laissez-vous tenter par les poivrons anchoïade, beignets de fleurs de courgette, encornets ou petits farcis.

Pour finaliser la panoplie du parfait initié – version vintage, il vous faut des sandales tropéziennes de la maison « Rondini », multicolores ou en cuir naturel, elles seront nouées sur la cheville et cousues de lin.

Parez-vous d’éclats… fabricant de haute joaillerie en Italie, « Massimo Marchese » dévoile son savoir-faire en pierres précieuses. Diamants colorés, parures étincelantes, jusqu’aux alliances, toutes ses créations sont des pièces uniques dans un style minimaliste très personnel.

Comme tout amateur de bonnes choses, notre guide nous mène à la « Fromagerie du Marché », place aux Herbes. Son péché mignon le fameux brie aux truffes, accompagne plusieurs comtés, une large sélection de chèvres, et des beurres d’appellation.

Et comme camp de base l’équipe vous recommande non loin de là, à La Croix Valmer, niché dans les vignes, entre lauriers roses et rares eucalyptus, « Lily of the Valley ». Entièrement imaginé par Philippe Starck, il est une destination à part entière.  L’architecte de renom dit d’ailleurs « Toute ma vie, j’ai rêvé d’être ici ». Ph.S. 

La magnifique pinède centenaire est un écrin parfait pour ce havre de paix précisément intégré dans la nature! Le tout surplombe le littoral varois aux eaux translucides et au sable fin sur les hauteurs de Gigaro, la nom moins célèbre plage.

A situation exceptionnelle, cadre exceptionnel. Les espaces sont ouverts et lumineux jusque dans les intérieurs. Les 38 chambres et 6 suites s’égrènent autour de la piscine extérieure, les terrasses quant à elles s’ouvrent sur la baie. Malgré un service de haute volée, l’hospitalité et d’une grande simplicité, l’atmosphère sud est au rendez-vous et dès la porte passée, une quiétude absolue vous envahit. Le voyageur en quête de paix et d’harmonie – corps & esprit – s’y attardera pour profiter de la gamme de soins et de remise en forme. Grace à « The Village », le centre dédié à l’équilibre parfait plaisir & objectifs santé, des thérapeutes à l’écoute adaptent des programmes. La diététique vient parachever ce paradis du bien-être pour un résultat durable. On apprécie côté spa, le repos et la détente, autour du grand bassin où seuls les adultes peuvent se prélasser.  

Bientôt vous reprendrez les routes du monde

Bientôt vous reprendrez les routes du monde

Alors que l’Europe se réveille progressivement, nous tentons ici d’éveiller vos sens. Voici des idées de coins qui dépassent les 100 km en vigueur, OOuFFF enfin des destinations où vous pourriez bien partir dès demain…

et P’être bien même en avion !

En attendant la levée totale des restrictions de voyages et alors que se mettent en œuvre des procédures harmonisés en matière de santé et de sécurité, nous ne résistons pas à partager. quelques escales pour larguer les amarres.

 

Joyau de l’Europe centrale, la Hongrie est un pays au charme unique.

 Comment se sentir comme à Brooklyn en plein cœur de Budapest ? Rendez-vous dans un des cafés du centre-ville, caché dans une ruelle calme, pour un petit-déjeuner. Commandez-vous un chocolat chaud surmonté d’une crème chantilly maison ou une granola toute fraiche. 

Ou encore allez bruncher dans un « ruin bar », un lieu singulier semblable à l’univers underground new-yorkais, comme un joyeux bazar, un mix entre brocante et univers bohème quelques peu décalée.

Poursuivez votre escapade à l’extérieur de la ville dans une zone boisée spectaculaire, où la “citadelle des nuages” – Visegrad – vous transporte au dessus du Danube et sa vue imprenable.

La nature nous a manqué à tous, et voir à perte de vue les steppes hongroises procure de bonnes ondes. 

L’ambiance là-bas dévoile une facette surprenante du pays. Plongez-vous dans la vie locale, parcourrez les étendues en attelage, et profiter des arts traditionnels prodigués par des cavaliers émérites. 

Contre tout attente, les tulipes ne sont pas originaires des Pays-Bas….

mais furent importée de Turquie au 16e siècle. Les jolies fleurs s’ouvrent en Hollande dès la fin du mois de mars pour dévoiler leurs couleurs jusqu’aux prémices de l’été. Enfourcher un vélo et sillonner les étendues en dehors des villages est la meilleure façon de s’en mettre plein les mirettes. Pour les insatiables ou les moins sportifs, rendez-vous dans l’incontournable Jardin de Keukenhof.

Haarlem est ce que l’on peut appeler une petite ville authentique et pleine de charme. Trônant au centre du fameux district des bulbes, c’est la capitale historique de la Hollande.

Calme, pittoresque, fleurie, ses rues pavées et ses jolies façades d’époque amènent à la flânerie. A ne pas manquer à Haarlem: aller boire un verre dans une ancienne église, déambuler au marché, pour goûter du hareng cru ou des maquereaux directement avec l’artisan qui les fume sur place.

Besoin d’espace ?

La région des Wadden est une magnifique réserve naturelle qui figure sur la liste du Patrimoine de l’Unesco.

Situées au large des côtes, les cinq îles sont des environnements protégés propices à la détente.

Côtés faune, c’est un paradis pour daims, cerfs, mouflons, chevreuils, mais aussi taureaux, rapaces et nombre d’autres animaux rares.

Vous la connaissez – presque – par cœur, la presse en parle, ses chants nous transpercent le cœur…… une seule île, la Corse !

La pampa argentine, des fonds translucides, des aires de Highlands, de ranch américain, l’odeur d’une ferme africaine ou encore les plaines brésiliennes …

Et toutes ces atmosphères sur un même périmètre ? OUI !

Ici la montagne s’élève, ponctuée de lacs d’altitude, de sentiers de randonnées, des vues époustouflantes, et la pêche quotidienne qui colore les assiettes.

Entre robinsonnade ou bergerie, chacun trouvera son nid, sa plage, son rocher.

C’est le moment d’y aller, ses terres ne seront pas « sur foulées » cet été !

La Croatie, enclave de l’Adriatique s’étale entre mer et montagne. Pays de contrastes, vous pourrez même la rejoindre en voiture. 

C’est aussi plus de 700 îles dispersées sur la mer, certaines inhabitées et restées sauvages.

A l’ouest du pays, le Parc Naturel des Lacs de Plitvice est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Le dépaysement y est assuré grâce à 16 lacs qui tombent les uns dans les autres par des chutes d’eau impressionnantes. Le paysage splendide, l’eau translucide et ce bleu turquoise appellent à la baignade. Ne cédez pas, le site est protégé pour conserver la faune sauvage et la flore, aussi surprenantes que variées !

La péninsule de Kamenjak, littoral accidenté, dévoile de nombreuses baies et plages d’une beauté pure exceptionnelle comprenant 11 îlots inhabités, un très grand nombre de plages et des criques. C’est du haut des falaises – plus ou moins imposantes, que vous pourrez sauter dans la mer turquoise. Cette petite réserve naturelle est la demeure d’orchidées dont des espèces rares. L’absence de construction sur ce bout du monde permet à la nature de prendre ses aises et de ravir le passager.

Au Parc National de Krka, ce sont des pontons qui vous surélèvent pour cheminer facilement au milieu d’une eau limpide entourée de végétation dense et luxuriante. L’accès de Skradin permet une arrivée au pied de la spectaculaire cascade principale où le bain est un régal. Les sentiers et passerelles facilitent l’observation de formes géomorphologiques ayant créées le site ainsi que de centaines de variétés de plantes, d’oiseaux, reptiles, et chats sauvages.

Côté ville en Croatie, toutes les plus anciennes cultivent une ambiance bien à elles,
antique, médiévale, balnéaire, fuyez les cités trop fréquentées
et perdez-vous dans la profondeur de l’ex-Yougoslavie.
Et ce ne sont que quelques idées pour alimenter votre imagination, émanciper le rêve, continuer à imaginer la suite.

Consultez-nous pour d’autres suggestions bavaroises plus que jamais à l’envers des foules

et comme toujours accompagnés de guides locaux passionnés.

24h au pays du Lagom……

24h au pays du Lagom……

Tous à la maison, épisode 1. Suède.
Ou comment passer une journée rythmée dans un cocon du « pays allongé » !

Le lagom prononcer [ lar-gom ] est intraduisible. C’est l’art de vivre à la suédoise, du design épuré voire minimaliste, jusqu’aux mets bios, tout en harmonie au rythme des saisons, en droite ligne avec la tendance « slow ».

La Charly Team vous mène aujourd’hui à travers les coutumes et rituels locauxRéveil en douceur avec de la gym suédoise bien sur.
Ici la bonne humeur est contagieuse, basée sur un entraînement complet de 60 mn, échauffement, cardio, musculation, re cardio et enfin étirements et relaxation,  le tout sur les traces de Véronique et Davina ! Puis régalez-vous du classique petit déjeuner comprenant pain, beurre, fromage, poivron, concombre et jambon.

La matinée c’est avec un livre passionnant que vous la passerez lové dans votre couverture polaire.
Un bon Henning Mankell avec le commissaire Kurt Wallander ou « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson.

 

 

A 10h c’est « fika » qui consiste en une petite pause pour scinder matinée (ou après-midi).
Autorisez-vous alors une tasse de café avec un délicieux roulé à la cannelle .

Les « kanelbullar » ! Les indisociables gourmandises nordiques.

 

 

Pour toutes les bonnes recette*: « La Suède à dos de cuillère » – Christine Armengaud, Ed. Actes Sud. Des anecdotes sont mêlées aux recettes pour mêler l’utile à l’agréable.

Il est l’heure de songer au déjeuner.
N’a-t-on pas tous au fond d’un filet dans la cuisine quelques tubercules !? Parfait, vous êtes prêts pour la Tentation de Jansson – Janssons frestelse – le fameux gratin de pommes de terre aux harengs.

Cette spécialité suédoise extrêmement populaire se présente en principe lors du buffet de Noël.
Mais en ce moment la notion de temps est bien relative n’est-ce pas ?

Il est presque 15h, allons chercher les dernières rayons de soleil, si rare au printemps. Le sport national c’est ici de se faire bronzer les paupières au moindre rayon de soleil. Sur un balcon, dans un jardin, vite ! Emmagasinons de la vitamine D! Cependant, pour le « Allemansrätten », le droit d’accès à la nature qui est une loi qui permet à tout le monde de se déplacer librement, quel que soit le propriétaire du terrain…. il faudra attendre un peu. En attendant la forêt verdit dans leur cœur, les suédois ont un attachement tout particulier avec mère nature.

Evadez-vous cet après-midi en regardant un film suédois, si si il en existe des sympas, comme « Millenium » qui vous clouera dans votre fauteuil rembourré de coussins multicolores aux noms imprononçables !

Et voilà une journée qui s’achève autour de la table, où petits et grands se délecteront des Köttbullars :
Simple comme des boulettes suédoises !

72 heures en Algarve

72 heures en Algarve

Une Belle Adresse pour accueillir dans un vent de douceur, l’été indienUn autre visage de l’Algarve se dévoile à contre-courant dans un nuancier doux et lumineux. Loin des cités balnéaires et des complexes touristiques de masse, bat le cœur d’une Algarve généreuse et authentique qui a su préserver son caractère unique. C’est dans cette Algarve bénie de douceur, de gourmandises et de charmes maritimes que nous vous emmenons aujourd’hui. En ces lieux où les réminiscences des grands navigateurs flottent encore dans l’air chargé d’embruns, la vie s’accorde non plus avec la montre mais avec le rythme du va et viens des marées… Le lieu et le moment parfait pour changer de tempo !

JOUR 1 – VENDREDI
Depuis l’aéroport de Faro, Malaga ou Séville, vous rejoignez votre hôtel, loti le long du fleuve Guadiana qui marque la frontière entre l’Espagne et le Portugal. Le parfum des orangers, la brise marine et le cri des mouettes qui virevoltent dans les airs vous enveloppent déjà de leur quiétude bienfaitrice. 
​​10h00 Poser vos valises à l’hôtel The Grand House. Là où la lumière de l’Algarve épouse le charme de la Belle Epoque. Dans cette maison, entièrement restaurée, tout a été pensé pour vous faire voyager dans le temps. L’élégante architecture des années 20’, le design intemporel, les saveurs de la gastronomie bio d’origine locale et le beach-club à 5 minutes de là vous ouvrent les portes d’une lifestyle irrésistible.

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11h00 – Flâner dans Vila Real de San Antonio
Non loin des voiliers amarrés le long de fleuve, la place Marques de Pombal fait battre le cœur de l’authentique cité côtière. L’heure est venue de vous perdre dans les ruelles blanches et rectilignes avant de prendre le pouls des goûts, des ​couleurs et de la vie locale dans la halle du marché municipal. ​

13h30 Envoler vos papilles au Grand Beach House.
Vous êtes sur le point de percer le secret d’une cataplana de poissons et de fruits de mer aux saveurs explosives. Cette spécialité traditionnelle de l’Algarve doit ses propriétés gustatives à la marmite en cuivre dans laquelle elle mijote lentement. Pourtant, vous avez la conviction que c’est les épices qui sont au cœur de la richesse aromatique du plat. A moins que, ce petit goût de coriandre ?

15h00 – Faire une découverte qui ne manque pas de sel. Après avoir pris d’assaut la forteresse médiévale qui surplombe la plaine marécageuse du Guadiana, Jorge et sa famille vous accueillent dans leur magnifique propriété pour vous conter l’histoire du lieu et la récolte de l’or blanc. Les marais salants de Castro Marim sont en effet devenus le lieu de refuge de milliers d’oiseaux attirés par les eaux poissoneuses, les molusques et les crustacés. 

20h00 Explorer Ayamonte par les papilles! Le restaurant LPA Culinary Bar vous donne une raison de traverser le fleuve pour prendre la température de la cité située côté espagnol. Dans l’ambiance oisive et douce d’une soirée andalouse, savourez des pépites de la bistronomie locale à vous damner.

JOUR 2 – SAMEDI 

09h00 – Réveiller le palais en fanfare.
Robe dorée, feuilletage croustillant, arômes vanille et crème onctueuse aux œufs réveillent les papilles. Saupoudrées de sucre glace ou de cannelle, les fameuses Pastéis de nata sont les stars de la pâtisserie portugaise. Impossible de leur résister au moment du petit-déjeuner…
10h30 – Jouer les ornithologues. Entre terre et océan, le parc de Ria Formensa décline le charme de sa réserve naturelle protégée par les dunes. A bord d’un bateau solaire, silencieux et non polluant, laissez-vous porter par la beauté d’écosystèmes lagunaires sous escorte d’oiseaux migrateurs et poules sultanes.
12h30 – Accoster sur une île déserte. 
Quel meilleur cadre que la Ria Formensa pour une dégustation d’huîtres, de crevettes et de produits locaux. Bercés par les accords des vagues qui vont et viennent sur les sables dorés, vous nagez dans un grand bain de lumière, d’insouciance et de convivialité. 
14h30 – Oublier les problématiques du temps
Pour saisir l’ADN de ce bijou, Tavira, fondé par les phéniciens, il faut prendre le temps de déambuler dans ses ruelles étroites. Églises au charme baroque, maisons habillées d’azulejos, charme arty et contacts chaleureux : tout respire la Dolce Vita portuguaise. Quand le soleil décline, on ne résiste pas à l’appel des terrasses bordant le rio Gilão.

17h30 – Le bonjour à l’océan.

Lorsque les marins de Tavira ont cessé la pêche au thon, ils ont abandonné leurs ancres sur l’Ilha de Tavira, ourlée de bancs de dunes. Ainsi est né l’insolite cimetière des ancres, posé dans le collimateur des embruns. A deux pas de là, la Praia do Barril vous invite à piquer une tête dans les eaux de l’Atlantique qui se la jouent Méditerranéennes. 

20h00 – Se laisser bercer par la douceur nocturne.
Votre cœur balance entre un dîner ambiance années folles dans le Grand Salon et un authentique Bars à vins de Vila Real de Santo Antonio. En attendant de trancher, vous vous laissez guider par la douceur de l’air nocturne qui laisse échapper ci et là quelques notes de fado.

JOUR 3 – DIMANCHE

10h00 – Réaliser le vol d’Icare. Une sensation de légèreté ébouriffante vous envahit lorsque vous touchez le ciel de l’Algarve, depuis votre gyrocoptère qui plane dans la lumière du matin. Autour de vous : les marais salants de Castro Marim, la lagune de Ria Formosa, Vila Real de Santo Antonio et l’océan qui flirte avec l’infini. Votre séjour prend ici une dimension aérienne

​​12h30 – Déguster des tapas version portugaise.  Sous la terrasse du bar à vin Ta Certo ombragée par les voiles, les spécialités de la cuisine traditionnelle sont revisitées en petites portions avec originalité et simplicité. Accompagné d’un verre de vinho verde et d’une pointe de fleur de sel de Castro Marim, le poulpe mijoté ou grillé a comme un goût de reviens-y.

 

14h00 Saluer les caméléons de Vila Real de Santo Antonio.
La forêt qui relie Vila Real de Santo Antonio et Monte Gordo marque la dernière étape de votre week-end en Algarve. A pieds ou à vélo, vous suivez l’ombre des pins à travers les dunes littorales plantées d’herbes aromatiques où les caméléons ont élu domicile. C’est à ce moment qu’il nous faut trouver de bonnes raisons pour reprendre le chemin du retour…

VOTRE POINT DE CHUTE:

« THE GRAND HOUSE »

A ouvert ses portes en janvier 2019, mais son histoire remonte beaucoup plus loin. En 1926, le bâtiment était le point de passage des marchands qui achetaient, vendaient et exportaient des conserves de poisson dans les 27 conserveries de Vila Real de Santo António, alors l’une des villes les plus prospères de l’Algarve et connue sous le nom de Petite Lisbonne. grâce à son plan de ville Pombaline.

Situation: Au coeur de Vila Real Santo Antonio, dans sa rue principale, face au fleuve Guadiana qui sépare le Portugal et l’Espagne (un petit ferry relie les deux côtés). Juste derrière se trouve la place principale avec son église, ses boutiques et ses cafés. La plage de San António est à quelques minutes en voiture et la ville voisine, Castro Marim, mérite le détour pour son château médiéval et ses impressionnantes casseroles de sel. Séville est à 90 minutes en voiture et l’aéroport de Faro à 40 minutes.

Style&caractère : Il a été entièrement rénové à sa forme originale par l’architecte suisse Ernesto Korrodi. Les intérieurs ont été réalisés par la talentueuse compagnie locale White & Kaki. L’accent est mis sur le glamour des «années folles», obtenu grâce à un mélange d’antiquités, de design colonial, de couleurs nautiques dans les espaces publics et de couleurs douces dans les chambres. Les imprimés anciens, les orchidées blanches, les boiseries et les stucs sont inondés de lumière naturelle.

Services&activités : personnel amical et efficace. Les installations sont limitées par la taille de l’hôtel, mais tout est mis en œuvre pour vous offrir tout ce dont vous aurez besoin. Une chambre sert de spa, avec des massages à la demande. À l’ouverture du Grand Club House (fin 2019), il y aura un concept store et un cinéma privé. Une liste impressionnante d’expériences est offerte dont l’équitation sur une plage de la ville voisine de Tavira et un spa en plein air dans la ville voisine de Castro Marim

Chambre : 30 chambres décorées dans des couleurs douces et paisibles. Les planchers en bois sont garnis de tapis tissés à la main et de commodes anciennes, tandis que de vieilles lithographies et cartes en noir et blanc bordent les murs. Les portes-fenêtres et les meneaux de marque Korrodi s’ouvrent sur des terrasses. Les salles de bains élégantes sont uniquement équipées de douches (à l’exception d’une chambre avec baignoire), de carrelage noir et blanc et de commodités conçues par C.O. Apothicaires Bigelow.

Food&drinks: Le Grand Beach Club propose des déjeuners légers, des pizzas garnies de figues locales aux salades niçoises au thon frais, tandis que le petit-déjeuner buffet, composé d’œufs préparés à la commande, est servi dans sa jolie salle à manger donnant sur la rivière. Le parfait Negroni ou Tom Collins se trouve au bar et, en été, au bar sur le toit. Les dîners comprennent un menu de dégustation ainsi que des options à la carte. Ne manquez pas le filet de rougets et les couteaux de la voisine Ria Formosa.

COMMENT SE RENDRE A VILA REAL SANTO ANTONIO ?

Vol DIRECT au départ de Nice/ 2h25

Vol DIRECT au départ de Paris / 2h35:

​​Et avec un peu plus de temps :
– Toucher du doigt la pointe du Finistère portugais au Cap Saint-Vincent,
– Revisiter l’histoire des conquêtes maures au château de Silves,
– Voir l’Algarve côté green sur les meilleurs terrains de golf du Portugal,
– Se perdre dans la vielle ville enchanteresse de Faro,
– Prendre de la hauteur sur la Sierra de Monchique,
– Revisiter les grandes expéditions maritimes des XVème et XVIème siècle à Lagos,
– Abreuver sa rétine de turquoise et d’ocre sur les falaises de Ponta de Piedade,
– Et pourquoi pas une virée dans les villages de blancs de l’Andalousie situés à quelques pas de là ?

Emmenez-moi… au bout du Caucase

Emmenez-moi… au bout du Caucase

Confidentiel, intimiste, attachant et intrigant… C’est l’Hayastan (le nom arménien de l’Arménie) vu par Héloïse   

L’Arménie ? On n’y pense pas forcément ! Et pourtant… Ce petit pays du Caucase, enclavé aux portes de l’Asie Centrale réserve de belles surprises à qui ose s’aventurer sur ses terres. Héloïse, notre travel designer épicurienne et curieuse a osé, elle ! Partie en éclaireuse pour prendre le pouls de cette destination dont on sait si peu de choses, elle nous révèle ses impressions dans cette interview. Et forcément ça donne envie d’en savoir plus… Découverte.

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L’Arménie est une destination à laquelle on ne pense pas forcément. Alors, pourquoi l’Arménie ?

C’est vrai que l’Arménie est une destination encore méconnue. D’ailleurs, quand j’ai parlé de mon projet de voyage autour de moi, les gens ont à peu près tous eu la même réaction. Ils m’ont dit « mais qu’est-ce que tu vas faire en Arménie ? ». Beaucoup peinaient aussi à situer le pays, loti (pour rappel) entre l’Iran, la Géorgie, la Turquie, l’Azerbaïdjan.

Si pour moi, l’aventure était d’abord professionnelle, je pense que ce n’est pas une destination que l’on choisit par hasard ou sur un coup de tête. Bien-sûr, il y a des paysages et des sites culturels qui sont tout à fait exceptionnels. Mais on va d’abord en Arménie pour toucher à autre chose. S’imprégner de l’âme de ce petit pays avec cette histoire si forte est une raison suffisante. Évidemment, ça se cultive.

Deux mots pour décrire l’Arménie ?

 

Le premier mot qui me vient à l’esprit est « Insolite ». Pour toutes les raisons que je viens d’évoquer plus haut. Le deuxième mot auquel je pense est « Renaissance ». Car il y a une véritable volonté de surpasser le passé, d’aller de l’avant. Je pense notamment à ces centres de formation multimédias axés sur le digital et le graphisme que nous avons eu l’occasion de découvrir.

Je pense aussi à ce désir de faire connaître la destination. Sur place, on refait les routes, on construit des hôtels, on mise sur des compétences tournées vers les nouvelles technologies. On a vraiment l’impression que le pays est en train de naître. Ce qui est d’ailleurs le cas, car l’Arménie n’est indépendante que depuis 1991.

En quoi l’Arménie est une destination à part ?

L’Arménie m’a fait penser à la Namibie. Bien-sûr, à première vue, la comparaison n’est pas évidente. Mais la présence du désert, des lacs d’altitude, des steppes, des montagnes, des canyons et des gorges couvertes de forêts crée une multitude de paysages et d’ambiances tout à fait uniques. Le tout sur un tout petit territoire, à peine plus petit que la Belgique…

Mais l’Arménie n’est pas un pays plat, loin de là. Autour d’Erevan il y a des grands plateaux avec des vignes et des vergers. A deux heures de voiture de là, on est déjà en pleine montagne. Place aux lacs, dont le fameux lac Sevan qui s’étend sur près de 1300km2 à plus de 2000 mètres d’altitude. C’est sans parler des stations de ski ou du village d’Areni où les archéologues ont découvert les premiers vins de l’humanité. Le plus dingue est que toute cette diversité inscrite dans les paysages se retrouve aussi dans la culture et la gastronomie.

En parlant de gastronomie, on y mange bien en Arménie ?

Et comment qu’on y mange bien ! Je suis très gourmande et très curieuse alors la gastronomie forcément ça me parle. C’est une cuisine sous influence orientale, perse et grecque et que l’on trouve en Arménie. Le principe des mezzés à profusion disposés sur la table et les pâtisseries m’a d’ailleurs fait penser au Liban.

Pour qui aime les fruits et les légumes frais, bios, locaux et de saison, l’Arménie est une terre promise. Le pain, enfin, fait partie intégrante de la culture arménienne. Le Lavash a d’ailleurs été inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO en 2014.

Un grand sujet d’étonnement ?

J’ai été particulièrement touchée par la faculté des Arméniens à s’adapter à toute les situations et ce, en dépit de leur passé et de leurs difficultés.

Un jour on s’est retrouvé bloqués dans la neige au milieu de nulle part… Très vite un réseau d’entraide s’est créé entre les partenaires sur place et les gens des montagnes. J’ai ressenti cet esprit de partage et de générosité tout au long du voyage.

Avant d’aller en Arménie, j’avais lu une phrase dans un livre qui disait « ils donnent plus que ce qu’ils ont ». Je pense que ce n’est pas une légende. C’est un peuple très chaleureux et bienveillant.

Quand on pense à l’Arménie, des images d’églises et de monastères à foison surgissent immédiatement. Qu’en est-il sur place ?

C’est vrai que le pays abrite de nombreux sites religieux aux origines anciennes dont beaucoup sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. On dit d’ailleurs qu’il faudrait une vie pour visiter toutes les églises et les monastères de l’Arménie.

Je redoutais un peu, j’avoue, l’effet « overdose » de monastères mais vraiment à tort… Car chaque site possède une particularité qu’il est le seul à avoir et qui écarte de ce fait toute perspective de monotonie.

Le Monastère de Geghard (XIIème siècle), par exemple, est unique parce-que troglodyte. Celui de Khor Virap spectaculaire parce qu’érigé au pied du légendaire Mont Ararat (5160 mètres). Et c’est sans parler de la ferveur et de la dévotion qui règne dans certains lieux.

Le complexe monastique d’Haghpat m’a tout particulièrement marqué. On était tout seul sur le site et on avait fait beaucoup de route pour arriver là. Il y avait plein de recoins, des édifices de pierre rattachés les uns aux autres, des arcs enchevêtrés très travaillés et de remarquables spécimens de khatschkars (stèles de pierres sculptées). Une belle surprise.

A qui recommandes-tu la destination ?

Je recommande l’Arménie à des voyageurs qui ont déjà « vu du pays » et/ou qui sont vraiment curieux et avides de découvertes hors des sentiers.

Beaucoup associent la destination à une terre de pèlerinage, ce qu’elle est certainement. Mais l’Arménie est bien plus que cela. C’est une destination profondément multidimensionnelle.

Qu’est-ce que tu as ramené dans ta valise ?

Plein de choses. Il y a un marché aux puces artisanal à Erevan appelé le Vernissage. On y trouve toute sorte d’objets et notamment de superbes spécimens de jeux d’échecs. Il faut savoir que les échecs sont une discipline obligatoire dans toutes les écoles primaires du pays.

On trouve aussi des étals entiers de pâtes de fruits secs sur les marchés. Et c’est sans oublier bien-sûr le cognac (brandy) mais aussi l’étonnant vin d’Areni, élaboré à partir d’un cépage endémique. 

Quel voyage pour une première découverte et pour une découverte plus approfondie ?  

A Erevan, il y a de très belles structures hôtelières haut de gamme avec un cachet local. On peut donc très bien envisager un circuit en étoile sur un long week-end par exemple.

Pour un voyage itinérant ou une découverte plus approfondie, il faut consacrer un peu plus de temps à la destination et être moins exigeants sur les conditions d’hébergement en dehors de la capitale. Mais c’est le prix à payer pour toucher à des lieux reculés et inexplorés

Une autre solution, mise au point par l’équipe Charly consiste aussi à rallier ces sites en hélicoptère.

On peut, enfin, pourquoi-pas, imaginer un combiné Iran-Arménie.

Pourquoi est-il important d’être guidé en Arménie ?

Le guidage, hors-pair en Arménie, permet de toucher à des lieux inaccessibles ou difficiles d’accès…Même sans aller au-delà d’Erevan, notre guide, exceptionnelle, nous a vraiment permis de capter l’âme du pays.

Je garderai toujours en mémoire la visite du Mémorial aux victimes du génocide Arménien. Un moment fort et très remuant émotionnellement grâce, notamment, aux commentaires et aux explications de notre guide.

Tu es parti au mois de février sous la neige. Pas trop froid ?

Quid de la meilleure saison pour voyager en Arménie.

J’avais anticipé, heureusement… J’étais donc parfaitement équipée pour affronter la neige qui tombait à gros flocons par endroit. Mais le mois de février n’est pas la meilleure saison pour voyager en Arménie.

Je conseille plutôt les intersaisons, particulièrement les mois de septembre et d’octobre. Il ne pleut pas, les températures sont douces, les journées sont longues et la campagne parée de belles couleurs automnales. Bref, le timing parfait.

Est-ce que tu retourneras en Arménie ?

Certainement, car ce voyage m’a vraiment donné envie de (re)découvrir le pays, mais à la belle saison cette fois-ci.

Complètement givrés

Complètement givrés

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SOUS LE SIGNE DE L’EXTRÊME

Du Pôle Nord au Pôle Sud, cet article vous emmène fouler ces terres glacées au magnétisme extrême.

Embarquement, direction : les rêves d’une vie !

Loin des foules et de l’agitation du monde, il est des terres oubliées qui ont le don d’aimanter les voyageurs en quête de sensations toujours plus rares et insolites… Lotis au-delà des frontières ultimes des hémisphères de notre planète, les Pôles sont de ces lieux qui s’offrent (plus pour longtemps…) comme un ultime refuge à la civilisation moderne. De la pureté absolue du Grand Nord aux territoires extrêmes du Grand Sud, l’équipe de Charly souffle 4 idées de voyages à celles et ceux qui n’ont pas froid aux yeux.

Une expédition arctique dans le Spitzberg

Terre d’exploration nimbée de mystères, le Spitzberg frissonne encore du récit palpitant des explorateurs qui ont eu le privilège de s’aventurer en ces lieux. La plus grande île de l’archipel norvégien du Svalbard, lotie au-delà du Cap Nord abrite en effet un monde où les sens et l’esprit n’en finissent pas de perdre leurs repères.

Vous naviguez au-delà du 80ème parallèle, sentez la banquise craquer sous le passage du bateau, abordez des fjords profonds et vous enivrez de la lumière si particulière du Soleil de Minuit.

Restez attentifs, morses, phoques, baleines et renards arctiques sont là, tout autour de vous… Jusqu’à ce que l’ours polaire s’invite dans la partie et captive tous regards. Il est là, devant vous, arborant son imposante silhouette. La rencontre avec le Seigneur Blanc de l’Arctique ne laisse jamais de glace…

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Un voyage « Inuit » au Groenland

La seule mention de son nom, Groenland, suffit à évoquer le silence des grands espaces arctiques rompu par le fracas retentissant des blocs de glace dans la mer. S’aventurer dans la plus grande île de l’Arctique (et du monde !) c’est renouer avec la nature grandiose, brute, sauvage et primitive des terres polaires inexplorées. Vous slalomez en kayak entre les icebergs XXL, tutoyez les baleines de la baie de Disko, randonnez le long du fjord d’Ilulissat et vous mesurez aux plus grands glaciers de l’hémisphère nord.

Lorsque le soleil estival joue les prolongations et que les monstres de glaces étincellent de 1000 reflets bleutés, dorés et irisés : gare aux frissons. Si l’envie, enfin, vous vient de briser la glace, la culture ancestrale des communautés Inuits et leurs villages en bois aux couleurs chatoyantes sont là pour réchauffer l’atmosphère.

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Une escale en Patagonie australe

Aux antipodes du Spitzberg et du Groenland, les sirènes de la mythique Ushuaia attirent irrésistiblement le voyageur épris de nature et d’aventure. Et oui, Nicolas Hulot ne s’y est pas trompé…

Aux confins de l’Amérique latine, la ville la plus australe au monde ouvre en effet une porte sublime vers la Terre de Feu (Tierra del Fuego) et ses paysages glaciaires qui voient la Cordillère des Andes plonger dans la mer. Comment ne pas être touché par la pureté de ses cimes enneigées, par l’immensité de ses glaciers et par la toute-puissance de la nature sauvage et volubile ?

A travers le labyrinthique Détroit de Magellan qui terrorisait les navigateurs européens d’antan, vous gagnez le Cap Horn, la Canal de Beagle et l’île Magdalena en saluant au passage pingouins, cormorans, goélands et éléphants mer. Dans ce lieu que l’on appelle « fin del mundo » (le bout du monde) vous êtes bien au « Sur del Sur » (le sud du sud) mais pas encore au bout du bout du monde…

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​​Une croisière d’exploration au-delà du cercle polaire Antarctique

Au départ d’Ushuaia, la Terre de Feu s’éloigne progressivement pour laisser place à un monde tel qu’il n’en existe nulle part ailleurs sur Terre… N’est-on pas ici sur le continent le plus isolé, le plus froid et le plus sec et de la planète ?

Grand comme 26 fois la France et recouvert de calotte glaciaire à près de 98%, ce territoire de tous les superlatifs, façonné par la mer et le vent, ne doit pourtant pas sa magie à ses seuls paysages, semblant échappés d’un magazine géographique imprimé sur papier… glacé ! Non, il y autre chose, un sentiment de complétude grisant, un « je ne sais quoi » qui émane en silence de ce paradis blanc et vous relie irrémédiablement aux profondeurs de votre être…

Guidés par les autochtones (otaries, manchots empereurs, orques, baleines à bosse et albatros..) vous naviguez dans le sillage du commandant Charcot à travers glaciers vêlants, icebergs et sommets déchiquetés plongeant à pic dans l’océan. Votre expédition en zone polaire vous mène du passage de Drake que vous survolez à la baie de Marguerite que vous explorez en zodiac…

Puis le tracé de la navigation franchit enfin la ligne mythique du cercle polaire Antarctique : 66°33 de latitude Sud. Seule une poignée de scientifiques et de voyageurs privilégiés s’aventure en ces lieux.

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– D’UN EXTRÊME A L’AUTRE –

Un voyage « bipolaire » sur-mesure

L’attraction des Pôles est parfois si puissante que le voyageur ne sait où mettre le cap… Pour remédier à ce dilemme, l’équipe de Looking for Charly a conçu un voyage sur-mesure de 50 jours dédiée à une exploratrice aventurière et exigeante.

Du Spitzberg au cercle polaire en passant par le Groenland, l’Islande, la Patagonie et l’Antarctique, ce tour du monde polaire réalisé en deux parties (été/hiver) a inspiré cet article.

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