Où partir en fin d’année ?

Où partir en fin d’année ?

Nous sommes bien au cœur – coulant – de l’été, un peu au ralenti, au calme à la campagne ou le long d’un littoral miroitant…ou peut-être encore au bureau.
Les heures sont longues mais les apéros toujours trop courts.
Et pourtant les journées vont bientôt raccourcir et les températures se rafraîchir, bien plus vite qu’il n’y paraît.
Ce sera alors le moment de profiter de l’arrière saison et de se préparer aux couleurs de l’hiver.
Alors, où partir en fin d’année ? Voici quelques idées tant que les disponibilités à travers la planète sont encore à peu près bonnes….

Chez les Kiwis

En pleine Océanie, la Nouvelle-Zélande se pare de ses plus beaux atours en fin d’année, ouvrant grand ses côtes sur une nature intacte. L’aventure à l’autre bout du globe est sans pareille, baignée par le Pacifique, dont vous profiterez sous un ciel éclatant de plein été.
D’un côté des plages emblématiques, étendues infinies caressées par les vagues. Par exemple, sur l’Île du Nord, White Sand Beach où l’on vous recommande de vous étaler sur un sable fin longé d’eaux cristallines, souvent moins fréquenté. Ou à Piha, connue pour son sol noir et ses paysages dramatiques, pourtant voisine de plages de sable blanc attirant les surfeurs.
Sur l’île du sud, Golden Bay près de Takaka, est célèbre pour son sable doré et ses paysages spectaculaires. Pour rejoindre des coins plus isolés, c’est à Wharariki que vous vous rendrez. Entourée de dunes de sable et de formations rocheuses, la plage offre un environnement hors du commun.
De l’autre côté, des montagnes majestueuses, couronnées de neiges éternelles, qui se meurent au fond des fjords mystérieux. Dans le parc national de Fiordland, des sommets impressionnants et le célèbre Milford Sound offrant une multitude d’activités de randonnée et d’escalade.
Et les incontournables volcans actifs Mont Tongariro et Mont Ngauruhoe sur l’île du Nord, entourés de paysages escarpés et de lacs émeraudes pointant leur caldera dans un parc national inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les vignobles de Marlborough, habillés de pieds généreux, offrent des nectars divins qui ravissent les palais et invitent à la célébration en toute saison.
Chaque coin de cette terre unique, des geysers fumants de Rotorua aux prairies fleuries de Canterbury, chargé d’histoire et de culture maorie, est sujet à l’émerveillement.

La meilleure saison pour découvrir la Nouvelle-Zélande dépend de vos centres d’intérêts bien entendu. Cependant, la période de novembre à mars est propice aux activités en plein air puisque les températures oscillent entre 20°C et 30°C, les jours sont plus longs et très ensoleillés. La nature est en pleine floraison, l’observation de la faune dans son habitat naturel est optimal.

 

Échappez-vous en Asie du Sud-Est

Échappez-vous en Asie du Sud-Est

Dessinons un combiné de couleurs et de saveurs entre le Sud Vietnam et le Cambodge. Alors que les eaux paisibles du Mékong serpentent à travers des villages flottants, les rizières s’étendent en une mosaïque de verts éclatants. Bien plus qu’un simple champ ; elles sont symboles de vie, de culture et de tradition. Le Delta est une immense et basse plaine extrêmement fertile traversée par les neuf bras d’un fleuve éclaté en morceaux, témoignant d’une cohabitation entre la nature et l’homme.
Pour en apprécier toute l’ambiance, embarquez pour une ou deux nuits à bord d’un charmant bateau fluvial hyper confortable. Naviguez vers les villages sur pilotis -comme une invitation à ralentir le rythme, à apprécier la beauté environnante et à s’immerger dans la culture locale. C’est une expérience qui éveille les sens, nourrit l’âme.
Profitez d’une excursion en bateau à rames pour vous enfoncer davantage dans la campagne en empruntant des canaux plus petits aux courbes douces et aux reflets changeants. Les interactions avec les habitants sont nombreuses, entre monde paysan et production de l’artisanat local. Arrêtez-vous chez l’habitant pour prendre le thé, ou participer à un cours de cuisine.
Autour de Can Tho, les barques colorées se faufilent entre les lotus en fleurs. Les marchés animés, emplis de fruits tropicaux et de légumes étonnants, offrent un aperçu vivant de la culture vietnamienne.
À Ho Chi Minh-Ville avec son ambiance survoltée, les gratte-ciels flamboyants narguent les vestiges des anciennes pagodes. Les scooters bien chargés vrombissent, tandis que les ruelles cachent des trésors de street food, pour le plus grand plaisir des gourmands.
Puis, franchissant la frontière, le Cambodge se révèle dans toute sa splendeur. Les temples d’Angkor, gardiens des âges révolus, émergent des frondaisons, leurs pierres millénaires racontant des histoires de rois et de dieux. Le lever du soleil sur Angkor Wat est un moment suspendu dans le temps devant son architecture monumentale.
Et pourquoi ne pas rejoindre aussi les sanctuaires oubliés d’Angkor ? Faufilez-vous au milieu de la végétation et des blocs de grès pour apprécier des merveilles souvent cachées sous les figuiers où peu de voyageurs accèdent.
Une des étapes phare de votre périple vous mène vers le lac Tonlé Sap qui présente un phénomène hydrologique unique en son genre. La fonte des neiges et le ruissellement de la mousson font abondamment monter le niveau du Mékong. Au lieu de vider le lac, le fleuve change alors de direction lui permettant de se remplir, et donc d’immerger Kompong Phluk. Il devient alors le plus grand lac d’eau douce d’Asie durant une partie de l’année. Le niveau d’eau est plus accessible, les croisières et les visites de villages flottants sont meilleures.
Dans la capitale, Phnom Penh, le passé et le futur s’entrelacent. Le Palais Royal brille sous le soleil, tandis que les lampions s’illuminent à la tombée de la nuit. Les marchés, vivants et variés, vous invitent à goûter à des plats savoureux et à plonger dans l’artisanat local.
Entre les rivières et les rizières, les couleurs et les saveurs, le Sud Vietnam et le Cambodge forment un duo enchanteur. Le peuple cambodgien est dynamique et résilient ! Partout une belle énergie circule dans les villes comme à la campagne, à travers sourires et spontanéité.

La meilleure saison pour visiter le sud Vietnam et le Cambodge est la saison sèche, qui s’étend de novembre à avril. Le climat y est agréable, plus frais et moins humide. Moins de pluie facilite les déplacements et les visites. Les plages et les îles du sud du Vietnam, comme Phú Quốc et Côn Đảo, sont particulièrement attrayantes avec des eaux claires parfaites pour la plongée.

Immersion au Kerala

Immersion au Kerala

Joyau de l’Inde du Sud, entre plages à perte de vue, canaux paisibles et montagnes verdoyantes, cette région vous permet un dépaysement au coeur d’une riche culture et des panoramas magnifiques.

Parmi les Incontournables : Cochin, où la pêche est l’une des activités principales avec en toile de fond ses emblématiques carrelets chinois. Certes assez touristique, cet ancien comptoir de la côte Malabar, anglais, hollandais, puis allemand, s’avère riche en histoires et surprises.
En flânant dans les ruelles pavées de Fort Cochin, le temps semble suspendu. Les vieilles maisons coloniales, habillées de teintes pastel, murmurent les récits des époques révolues où Portugais, Hollandais et Britanniques ont tour à tour laissé leur empreinte. Les églises anciennes, les synagogues et les temples se côtoient harmonieusement, reflétant la cohabitation des croyances et des cultures.

Munnar, magnifique paradis montagnard, entre les nuages et les vallées, est un hymne à la nature, où les collines se parent d’un manteau infini de plantations de thé. Les cascades, dévalant les pentes avec une ferveur sauvage, invitant à la fraîcheur et à la contemplation.

Thekkady se profile avec un horizon infini sur les collines et les plantations de thé, de café et d’épices. Les lieux dévoilent des forêts tropicales denses et une abondante diversité de papillons aux ailes ornées de motifs uniques, ainsi que des petites villes perchées ici et là.
Le Parc National de Periyar, écrin de biodiversité, s’étend en lacs tranquilles, bordés de collines. En naviguant sur ses eaux sereines vous apercevrez les silhouettes majestueuses des éléphants se désaltérant, comblant ce tableau de vie sauvage poétique.
Vous changerez d’ambiance à Alleppey et embarquerez à bord d’un House-boat, privatisé pour vous. Ces anciens bateaux de transport de riz au toit en tressage de feuilles de cocotier disposent de 2 à 3 chambres. Vous naviguerez sur les «Backwaters» dans un environnement naturel – réseau de lacs, canaux, estuaires et deltas qui se jettent dans l’océan Indien. L’écosystème y est riche d’une faune et flore particulière vivant de la rencontre de l’eau douce des rivières avec l’eau salée de l’océan.
Vous longerez la campagne tropicale à la découverte de la vie locale, des rizières émeraudes et des villages traditionnels.

La meilleure saison pour visiter le Kerala s’étend de novembre à mars. Le climat y est doux (entre 20°C et 32°C), et la saison sèche avec peu de pluie. Cette période est également marquée par plusieurs festivals culturels et religieux importants. La flore et la faune abondantes s’observent sans modération. Les plages sont particulièrement agréables avec des eaux claires et des vagues modérées. Et surtout vous pâtirez moins de l’humidité ce qui rend l’exploration bien plus agréable.

@calatrava.com
Le sultanat : entre wadis, plages et désert

Il est devenu le sultanat le plus puissant de l’État d’Arabie dans la première moitié du XIXe siècle et devint indépendant au XXe siècle. C’est d’ici qu’il faut partir pour comprendre ce pays, considéré selon le poète Ahmed bin Majid al-Najdi, un lieu où « il est possible de trouver de l’or et d’expérimenter des merveilles impensables ailleurs ».

Connus pour leur hospitalité traditionnelle, les omanais vous accueillent chaleureusement.
Ici se mêlent ambiance d’Afrique et d’Inde, à travers des montagnes cernées de sable et d’eau, des wadis luxuriants, des djebels escarpés et des dunes ocres.
Découvrez le Sultanat en flânant à Mascate, la capitale. Ici pas de gratte-ciel mais des bâtisses blanches, des jardins, un somptueux opéra, un marché aux poissons et un port où voguent encore quelques vieux dhows, ces boutres en teck.
Bientôt le désert du Wahiba Sands, 15 000 km2 de dunes d’une beauté exceptionnelle. Quelques nomades vivent toujours sur ces terres arides et inhospitalières où ils élèvent des dromadaires.
Vous vous dirigerez vers Nizwa et son fort construit au XVIIème siècle, parfaite représentation de l’architecture de son temps

Puis les montagnes du Djebel Shams « La Montagne du Soleil » le point culminant de la chaîne du Hajar à 3 000 m. Au cours de son ascension des petits villages au milieu d’un paysage aride et lunaire se dévoilent avant d’atteindre le sommet qui surplombe le Grand Canyon. Une vue majestueuse, notamment au coucher du soleil.
Votre périple vous mènera d’abord vers les ruines de Birkat Al Mouz – la « piscine de bananes » – village nommé d’après les vastes plantations qui prospéraient autrefois ici. Les bâtiments sont restés pour la plupart presque intactes et offrent un aperçu de son passé. Les lieux abrite l’ancien système d’irrigation Aflaj, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Vous serpenterez à flanc de montagne jusqu’au Djebel Akhdar à 2000m d’altitude. La verdure luxuriante et le climat fraîs ici vous montrent pourquoi on l’appelle le joyau vert des chaînes de montagnes d’Al Hajjar.
En route, vous traverserez des villages donnant sur un paysage spectaculaire de pics, de gorges et d’oueds.

A ne pas manquer à l’extrémité de la péninsule de Musandam, accessible en bateau depuis le port de Dibba, un paradis improbable. Dans un paysage quasi lunaire exceptionnel, où les montagnes Hajar se jettent dans la baie cristalline de Zighy, l’hôtel Six Senses – connu pour son architecture et son concept d’établissement durable, offre une intimité absolue. Chaque chambre est un cocon tout simplement magnifique, avec les rochers spectaculaires d’un côté et la plage de l’océan Indien de l’autre. Le sport et le bien-être prennent ici une nouvelle dimension, alliant l’aventure à des soins rééquilibrant, avec des programmes bien-être sur mesure.

Oman, riche d’une histoire digne d’un conte des mille et une nuits est aujourd’hui parmi les plus belles des destinations à explorer en « hiver ».

 

Au pays des aurores boréales.
Au pays des aurores boréales
 

Imaginez-vous en plein cœur de l’extrême nord, des lacs gelés à perte de vue entourés d’immenses forêts de sapins enneigés….Une région sauvage où rennes et élans vivent en liberté. Vous êtes tout proche du cercle polaire, en Laponie suédoise.

Parmi les activités phare, une sortie en traîneau à chiens, un moyen fantastique de faire corps avec la nature. Laissez-les vous mener à travers les magnifiques paysages immaculés, en compagnie de guides experts. Pendant les quelques heures de jour vous rencontrerez sur le chemin des troupeaux de rennes. L’obscurité majoritaire en cette saison vous permettra de chasser les aurores boréales et les voir danser en ondulant de manière hypnotique dans le ciel étoilé et sans aucune pollution.
Testez-vous à la pêche ! Rejoignez un spécialiste et percez la glace pour essayer l’une des activités les plus populaires de Scandinavie.
Pour une expérience culturelle hors du commun, rendez-vous dans une ferme Sami. Rencontrez ses propriétaires, apprenez-en davantage sur les rennes et goûtez aux délices culinaires dans un tipi traditionnel. Assis sur des peaux de bêtes autour d’un feu crépitant, vous écouterez les chants et les histoires de de ce peuple autochtone de Suède.
Raquettes aux pieds, la neige craque doucement sous chacun de vos pas, seul au monde au milieu de ce décor fantasmagorique. Les arbres plient sous le poids de la neige prenant toutes sortes de formes. Au détour d’une colline, une Kota vous accueille. Cette cabane-café typique propose une boisson réconfortante près du poêle, avec vue sur le panorama blanc.

De décembre à mars, plongez dans la féérie nordique sortie tout droit de l’imaginaire, à la découverte de paysages enchanteurs et d’activités hors du commun.
La meilleure période pour observer des aurores boréales est durant la période des nuits polaires, de septembre à mars.

SEYCHELLES : UNE INVITATION AU VOYAGE…

SEYCHELLES : UNE INVITATION AU VOYAGE…

Jean-Charles vient de rejoindre la Charly’s team !

Diplômé en sciences politiques, curieux et voyageur, il a vécu dans de nombreux pays – pour les Nations Unies notamment – avant de travailler dans l’univers du voyage. C’était il y a 10 ans. Et pour nous faire rêver, il partage une destination coup de cœur : les Seychelles…

Seychelles

Mais qui dit destination balnéaire, dit crainte de tourner en rond… Cela ne s’est pas du tout passé comme ça pour Jean-Charles : « En visitant trois îles, on ne s’est pas ennuyés une seule seconde. D’abord Mahé, une île magnifique, avec des montagnes escarpées couvertes de jungle tropicale et des plages à n’en plus finir. Quel plaisir de la découvrir au volant de son véhicule de location.

Seychelles Un nom qui sonne comme un intrigant murmure.

De là, La Digue, accessible en bateau. Sur place, on se déplace à pied ou à vélo. Attachante et authentique, la petite île ne compte qu’un village. On y va pour oublier le monde, vivre au ralenti et profiter des plages paradisiaques. Enfin Praslin, sorte de jardin d’éden, avec ses plages de sable blanc bordées de palmiers, sa forêt luxuriante, l’eau limpide et sa douceur de vivre… « 

Seychelles Un nom qui sonne comme un intrigant murmure.

Quand partir ?

Aux Seychelles, c’est un peu l’été toute l’année ! Température moyenne de 30°c, celle de l’eau entre 26 et 30°c. À choisir, peut-être éviter décembre et janvier, avec risque de pluies plus présent. 

Rencontre avec les Papous – Croisière exceptionnelle – Une exclusivité Looking for Charly

Rencontre avec les Papous – Croisière exceptionnelle – Une exclusivité Looking for Charly

Croisière exceptionnelle – en exclusivité –

Soyez les privilégiés qui s’offriront un voyage exceptionnel à bord d’un somptueux bateau à la découverte de la Papouasie-Occidentale.

Une expédition inédite ! Une première qui vous mènera visiter les tribus Asmat – un des peuples les plus reculés au monde que très peu ont eu le privilège de rencontrer.

Une traversée vers les Raja Ampat, entre Triton Bay où vous nagerez avec les requins baleines et Misool, où fonds marins, paysages et expériences dépassent l’entendement !

Le tout à bord d’un bateau de 46m, construit tout en teck, à la fois phinisi, goélette et voilier offrant le confort d’un très bel hôtel de luxe.

Premier et seul départ prévu cette année

28 octobre 2024

Places limitées : 7 cabines uniquement à vous partager.

 

Retour de voyage – Fanny chez les Papous

Retour de voyage – Fanny chez les Papous

Retour de voyage – Fanny chez les Papous
Plongez dans une expérience unique, où le temps semble suspendu, un séjour aux multiples sensations, aux confins de l’Indonésie.

Promesse d’une croisière folle à venir, 
une exclusivité Looking For Charly.

Pourquoi ce choix ?

L’Indonésie, ce pays dans lequel je vis depuis bientôt 10 ans, n’en finira pas de m’étonner. En hiver – pour vous Européens – la saison des pluies ici bat son plein, comme dans toute l’Asie du Sud-est. Cependant, dans le plus grand archipel de la planète, cher à mon cœur, il est une région où les saisons sont inversées : la Papouasie occidentale – la partie indonésienne de l’île de Nouvelle-Guinée.

C’est là, dans cette contrée lointaine, que j’ai décidé cette année de voyager.
Direction plein est, j’ai d’abord pris de l’altitude en partant à pied dans les montagnes peuplées de tribus papoue; puis, j’ai embarqué à bord d’un magnifique Phinisi pour enfin mettre la tête sous l’eau pour explorer la fascinante richesse des fonds marins du parc national de Raja Ampat. 

Baja Caaliforniaa Basse Californie Mexxique

Quel a été ton carnet de route ?

Première escale de ce périple de 14 jours, la Vallée de Baliem – en pleine Papouasie occidentale que l’on rejoint depuis Jakarta via l’aéroport de Jayapura avant d’atteindre celui de Wamena, la destination finale.
Dans cette vallée à la beauté naturelle spectaculaire, souvent décrite comme un paradis caché, rien n’est similaire à ce que l’on peut connaître ou imaginer de l’Indonésie. Les paysages, tout comme ses habitants, y sont radicalement différents. Cette vallée isolée offre un paysage à couper le souffle, caractérisé par des montagnes majestueuses et des abîmes verdoyants abritant une biodiversité remarquable avec des plantes et animaux endémiques. Les rivières tumultueuses qui la traversent sont essentielles à la vie des communautés locales composées de plusieurs groupes ethniques, dont les tribus Dani et Yan. Celles-ci pratiquent encore des modes de vie traditionnels et préservent leurs coutumes ancestrales. Leurs villages, construits selon des techniques traditionnelles, ajoutent à la beauté des lieux.

Saudi Pavilion @Alefa Press

Où dort-on dans ce bout du monde ?

Pour y séjourner de manière confortable – « à la Charly’» – j’ai établi mon camp de base au Baliem Valley Resort. Les voyageurs qui le souhaitent peuvent compléter cette expérience par quelques nuits chez l’habitant, plus rudimentaires mais plus immersives encore.
Ce resort est l’initiative du projet du Dr. Weiglein, grand explorateur des cultures océaniques. En 1997, il en commence la construction – un projet touristique pionnier dans ce qui était et reste encore la province la plus éloignée d’Indonésie. Après l’approbation finale – donnée par le président Suharto lui-même – il fut inauguré fin 1999 et reste depuis une base pour les aventuriers en quête de contrées lointaines. L’écolodge est aujourd’hui géré par son fils – sur les traces du père-explorateur – perpétuant l’impact minimum sur l’environnement tout en offrant un confort optimal aux voyageurs. L’hébergement est construit à partir de matériaux locaux et durables, intégrés harmonieusement dans le paysage et dévoilant des vues panoramiques grandioses. Il met l’accent sur la durabilité environnementale et sociale, à travers la gestion des déchets, l’utilisation de sources d’énergie renouvelables, le soutien aux communautés locales et la préservation de la culture ancestrale. Cette gestion prend tout son sens ici et l’on est fiers d’y participer lors de notre passage.

@OUALALOU&CHOI&Metrochrome

Combien de temps y rester pour optimiser ?

Il est intéressant d’y rester entre 3 à 5 nuits, le temps nécessaire pour vivre une expérience immersive dans cette région préservée. Accompagnées de guides papous, les activités et excursions proposées mettent en valeur la richesse naturelle et culturelle de la vallée. Au programme : rencontrer les Papous composés de diverses tribus pour comprendre leur mode de vie basé sur l’agriculture, la chasse et la cueillette. Apprécier leur culture caractérisée par des rituels, des chants, des danses et des croyances animistes. Randonner dans les montagnes, le long des rivières, dans des paysages de toutes beautés. Visiter des villages traditionnels et leurs maisons « honai » construites en bambou et en feuilles de palmier. Leurs systèmes sociaux sont complexes, basés sur des lignages et des clans. Ils accordent une grande importance aux cérémonies traditionnelles telles que les fêtes de récolte et les rituels funéraires. Le tout se révèle vraiment impressionnant !

@calatrava.com

Quid de la sécurité sur place ?

Les Papous ont un fort caractère et leurs traits peuvent impressionner mais ils restent très accueillants et vous devrez d’ailleurs vous habituer à serrer des mains très souvent au cours de votre séjour. L’encadrement, l’ouverture vers le voyageur et la sécurité sont parfaitement gérés par le resort et son propriétaire. De temps en temps, des échauffements peuvent se produire entre membres de différentes tribus mais l’équipe locale parfaitement informée – puisqu’elle-même constituée de Papous – évite donc immédiatement ces zones… La vie des tribus, leur quotidien, l’authenticité, c’est tout le charme de la région. Pour ma part, je n’ai jamais eu, au cours de mon séjour, un sentiment quelconque d’insécurité. Seulement quelques regards insistants dû à ma chevelure dorée mais ça, c’est un peu partout où le brun prédomine.

Bien que familière de ces peuples au travers de mes nombreuses lectures, rejoindre la Vallée de Baliem m’a offert l’opportunité rare de concrétiser ce rêve d’exploratrice. Ce fut l’occasion de m’aventurer hors des sentiers battus et de rencontrer ces tribus reculées, d’explorer leurs coutumes séculaires et de découvrir un monde préservé, à la fois étonnant et inspirant.

@V8-Architects©Jeroen-Musch

La Papouasie, côté mer… 

Après ces 4 nuits au cœur des montagnes (au frais) il est temps de retrouver la chaleur tropicale et de rallier Sorong située sur la côte à l’extrême ouest de la Papouasie – via une escale à Jayapura. Cette ville n’a pas de charme particulier si ce n’est d’être le point de départ des croisières qui mènent à Raja Ampat.
De là, je suis montée à bord d’un Phinisi, magnifique voilier traditionnel indonésien, emblématique de l’archipel. Construits avec une expertise artisanale transmise de génération en génération, ces bateaux sont souvent fabriqués en bois tropical, tel que le teck ou l’ironwood, leur conférant à la fois solidité et élégance.
Me voilà embarquée pour 9 nuits au cœur de Raja Ampat, un archipel spectaculaire niché au sein du Triangle de Corail, un parc national marin et terrestre réputé pour être l’un des plus riches en biodiversité au monde. Au programme : des récifs coralliens, des îles, des mangroves mais aussi des forêts tropicales et des écosystèmes terrestres remarquables. Une destination à la promesse d’expériences inoubliables. Amoureux de la nature, passionnés de plongée (bouteilles ou non) et adeptes des destinations préservées et spectaculaires, Raja Ampat est un véritable paradis pour vous !
Grace au confort et au service de qualité, à la douceur et à la gentillesse de l’équipage indonésien et au plaisir de se laisser voguer d’un site à un autre, chacun plus étonnant que le précédent, cette croisière s’annonçait inoubliable. Elle le fût, et restera assurément l’une des expériences les plus mémorables parmi mes nombreux voyages.

@V8-Architects©Jeroen-Musch

Quel genre de cocon ?

Grace au confort et au service de qualité d’un voilier, à la douceur et à la gentillesse de l’équipage indonésien et au plaisir de se laisser voguer d’un site à un autre, chacun plus étonnant que le précédent, cette croisière s’annonçait inoubliable. Elle le fût, et restera assurément l’une des expériences les plus mémorables parmi mes nombreux voyages.

Il est venu le temps des festivals

Il est venu le temps des festivals

Au rythme doux du renouveau printanier, le monde s’éveille à une symphonie de couleurs et d’allégresse. Chaque année, des traditions à travers la planète célèbrent la renaissance de la nature, capturant l’essence même de cette saison enchanteresse. Des cérémonies millénaires aux festivités modernes, embarquons pour un périple à travers les coutumes vibrantes qui égayent alors l’horizon.  

Détour par la Route de la Soie…

Novruz, le moment de l’équinoxe est une fête ancestrale du renouveau de la nature dont la date varie en fonction du calendrier lunaire. Interdite pendant l’époque soviétique, elle signifie «le jour neuf», autrement dit : le premier jour du printemps.
Elle est célébrée comme le début de la nouvelle année dans les Balkans, l’Asie centrale et le Moyen-Orient. Il est alors temps de resserrer les liens entre les peuples, en mettant en avant les traditions orientales et occidentales fondées sur l’échange des valeurs humaines. La coutume est de pardonner même aux pires ennemis, de ne pas se quereller, d’aider les faibles et les nécessiteux. Tout cela va attirer la chance dans la maison !
A cette occasion les rues sont décorées de fleurs, des foires s’organisent et les tables sont garnies des sept plats populaires. C’est également l’occasion d’assister à des jeux sportifs comme ceux du bouzkashi, un sport équestre important dans la culture de l’Asie centrale.
Novruz a été inscrite en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.
et des épices.
Le Festival de la soie et des épices est l’un des plus anciens d’Ouzbékistan. Il se tient traditionnellement à Boukhara fin mai début juin. L’objectif principal est de faire revivre le patrimoine culturel de la Grande Route de la Soie, ainsi que de démontrer la richesse des traditions des artisans locaux. Des compétences spécifiques à travers l’art et l’artisanat sont mises en avant comme la broderie, la sculpture sur bois, les tapis et le tissage de la soie. Des vendeurs d’épices viennent en force de tout le pays pour présenter leur production.
Le voyageur se retrouve dans un véritable conte de fées oriental en commençant par une joyeuse procession en habits traditionnels suivie par des manifestations de danseurs et acrobates. Tout au long de l’événement se mêlent la beauté des mosaïques, des minarets et des monuments historiques ravivés par les musiques berçant l’arrivée du printemps.
Les festivités se terminent par un grand concert de folklorique ouzbèke.

La magie du Festival des Lanternes

En Corée du Sud, quand l’hiver laisse lentement place à de douces températures, un ballet floral se prépare. Séoul recèle de nombreuses animations lors de « Yeon Deung Hoe » – le Festival des Lanternes de Lotus – au Printemps. La période est réputée pour la multiplication de magnifiques lanternes qui illuminent les rues, créant une atmosphère féérique et spirituelle. Des défilés prennent place en ville, mettant en vedette ces lampions de toutes formes et tailles. Les participants portent des costumes traditionnels, les « hanboks » qui se mêlent aux tenues modernes, symbolisant l’union harmonieuse du passé et du présent. Les danses et chants célèbrent la vie et les enseignements de Bouddha dont la communauté fête la naissance. La parade symbolise la lumière de la sagesse et sa victoire sur l’obscurité. Chaque lueur représente également les souhaits de paix et de bonheur pour l’univers. A la nuit tombée, des milliers de loupiottes scintillent le long des rives, créant un tableau magique en pleine résonnance avec les étoiles.
C’est le moment idéal pour voir émerger la nature renaissante, et la ville se transformer en un tableau vivant de couleurs éclatantes et de fragrances envoûtantes.
Les rues s’éveillent avec la promesse des cerisiers en fleurs. Les parcs et les jardins deviennent des scènes bucoliques où des tulipes, des jonquilles et des azalées s’épanouissent.
Au sommet d’une des collines du Parc Haneul s’étale une superbe vue de Séoul alors tachetée de mille pigments pour encore mieux embrasser le renouveau d’en haut.

Plongée au cœur de la ferveur

Les festivals religieux au Bhoutan dévoilent une étape importante du calendrier local. Paro Tshechu est l’un des plus connus – qui signifie « dixième jour » – et fait référence à un moment précis d’un mois donné dans l’almanach lunaire bhoutanais. Les célébrations prennent alors place au cœur du monastère pendant cinq jours. Bien plus qu’une simple commémoration, chaque festival est une danse enivrante entre tradition et spiritualité qui façonnent le royaume.
Les couleurs éclatantes des soieries et des broderies chatoyantes, les masques exquis aux expressions mythiques et les danses envoûtantes se mêlent poétiquement. Chaque geste, chaque mouvement s’exécute au rythme des tambours et des flûtes, rendant hommage à Guru Rinpoche qui apporta le bouddhisme au VIIIème siècle.
Les chants sacrés – tout en chassant les mauvais esprits – résonnent au cœur des majestueuses montagnes de l’Himalaya. Les offrandes colorées et parfumées emplissent l’air de fragrances divines, créant une communion entre les habitants et leur protecteur. Une invitation à un voyage spirituel et culturel, un enchantement auquel quelques chanceux peuvent assister entre la fin février et la mi-mars. Cet événement fascinant se vit au Paro Taktsang – le Nid de tigre – jusque dans la vallée toute entière, dont la beauté est ensorcelante.

Préparez-vous à découvrir la diversité culturelle qui émane de chaque célébration comme une pépite unique dans le kaléidoscope mondial.