Bali, actif et zen !

Bali, actif et zen !

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Fanny a testé pour vous

Chaque semaine, notre baroudeuse vous emmène découvrir un petit coin du globe. Pour commencer Bali, le pays où elle a décidé de poser ses valises quelques temps, une île de l’archipel indonésien que nous découvrirons par petits bouts, en suivant les points cardinaux.

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Première étape l’Est du pays 

Pour bien commencer l’exploration de celle que l’on a baptisé l’île des Dieux, cap sur le mont Agung. La montagne sacrée des balinais domine à 3142 m et offre après 4 h de marche, une vue à coup le souffle sur l’île. Du sommet, on peut même voir jusqu’au Mont Rinjani situé à Lombok. D’un seul coup d’oeil on embrasse une nature grandiose où les plages paradisiaques se conjuguent à merveille au tempérament volcanique des lieux. Au loin, les rizières et les forêts tâchent de vert un décor tout en courbes.

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L’idéal est d’arriver en haut du volcan au petit matin pour assister au lever du soleil, 

puis de redescendre au milieu des scories jusqu’à la plage privée de la Villa Lucia.

Pause bien-être au rendez-vous. Situé sur la baie d’Amuk, le site est idéal pour faire un peu de snorkeling et de farniente. Imaginez… 4 chambres, un vue sur la mer, une architecture moderne digne d’Hollywood, des tons clairs, du bois, des transats allongés sous les parasols face aux flots… Silence on se repose !

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Japon, trois moments forts

Japon, trois moments forts

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Jean-Christophe nous décrit ici trois coup de cœur, des instants forts et précieux qu’il garde de son dernier voyage au Japon.

Prendre le train, en Shinkansen !

Prendre le train au Japon, c’est déjà un voyage en soi ! Le Shinkansen, c’est la star des trains japonais, le TGV ultra rapide qui dessert tout le pays. Dans les gares, une partie spéciale est consacrée aux shinkansen à la ponctualité infaillible, le quai d’embarquement est toujours le même, les numéros des wagons inscrits sur le sol… Quel plaisir de se retrouver installé confortablement dans de larges sièges qui pivotent selon le sens du train. Sur le trajet entre Tokyo et Kyoto (de 2h30), j’ai savouré un eki-bento (plateau repas japonais) tout en contemplant la silhouette parfaite du Mont Fuji se découpant sur le bleu du ciel.

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Prendre un bain dans un onsen

Ce que j’aime par-dessus tout au Japon, c’est cette immersion dans les contrastes d’une société partagée entre ultra modernisme et permanence des traditions. Ainsi j’ai adoré me plonger dans les sources chaudes (à Hakone par exemple mais elles sont présentes dans tout le pays). Véritable reflet de la culture nippone, la pratique du bain (l’onsen) est un moment fort du voyage. Seul ou à plusieurs, dans des établissements thermaux, des sites naturels ou dans le bain privé de mon auberge, le choix ne manque pas !

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Prendre le large à Naoshima

J’ai eu la chance de séjourner au Benesse House sur l’île de Naoshima. Cette petite île située dans la Mer Intérieure de Seto est entièrement consacrée à l’art contemporain. Plusieurs musées et installations sont dispersés sur l’île à l’athmosphère buccolique. Le Benesse House a été construit par le fameux architecte Tadao Ando mais c’est aussi un hôtel où les quelques chambres disponibles valent le détour ! Le calme des lieux, les lignes parfaites de l’architecture subliment la collection d’oeuvres d’art que l’on découvre nichées dans le musée comme au coeur de la nature.

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Spitzberg, un parfum d’expédition

Spitzberg, un parfum d’expédition

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Simonetta nous emmène dans le Grand Nord.

Entre Cap Nord et Pôle Nord, le Spitzberg donne le frisson. Ici, les glaces ont figé les paysages dans des décors puissants et silencieux. Pour en prendre toute la mesure, Simonetta et une amie sont parties en expédition à bord d’un bateau scientifique. C’est au plus au plus fort de l’été que croise l’Ocean Nova dans les eaux sombres de cette région. Une région dont 59 % de terres sont recouvertes de glace, une région où la faune est protégée. Cap sur le Spitzberg, le temps d’une journée qui préfigure ce que sera cette croisière pas comme les autres.

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Sptizberg. Un drôle de nom, un rêve, un petit point tout en haut du globe.

Il est tôt ce matin-là lorsque les premiers passagers montent sur les ponts d’observation. Dans les lumières pâles d’une nuit aux couleurs du jour, le bateau polaire avance doucement. Nous sommes début août, les glaces

ont fondu par endroit dessinant d’autres reliefs, semant des icebergs un peu partout. 80°12 de latitude Nord,

un léger virement sur tribord, le bateau pénètre le Woodfjord. Droit devant, les pics de la Terre Albert 1er découpent l’horizon pris dans les calottes glaciaires. L’air est vif et pur. La journée s’annonce idyllique.

Température extérieure: 4°C.

8 h : Le petit-déjeuner est servi.

Le temps d’un café et de quelques pâtisseries et la première conférence de la journée débute.

9h15 : Les guides conférenciers entament la discussion.

Dans le salon panoramique, ils passent en revue les différentes expéditions francophones parties explorer l’Arctique au fil des siècles. C’est passionnant. Surtout celles du Prince Albert 1er de Monaco. Par les larges fenêtres, les icebergs défilent. Sur l’eau, trois zodiacs sont partis en reconnaissance. Le but ? Repérer des ours. Des ours blancs protégés ici depuis 1973, tout comme les morses d’ailleurs. Conscients de ses beautés naturelles, cet archipel possède de nombreuses réserves et parcs nationaux. Autant de petites merveilles que les excursions journalières vont permettre de découvrir.

10 h : Parka, gants, bottes et gilet de sauvetage sur le dos, les passagers embarquent sur les zodiacs.

Direction la terre. A chacun selon ses aspirations. Les marcheurs fileront vers le glacier pendant que les autres admireront le point de vue depuis la moraine. Un autre groupe pourra lui, rester à bord des embarcations pour aller observer le glacier Ida situé un peu plus loin. C’est magique. La toundra et ses teintes fauves, les glaces et leurs reflets bleutés…

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12h30. L’heure du déjeuner à sonné.

Il n’y a qu’un restaurant à bord mais le chef apporte un soin particulier à régaler ses hôtes.

13h30 : Tout le monde se repose. Soudain le crépitement de la radio vient réveiller les esprits engourdis.

L’annonce est claire. Des ours viennent d’être repérés sur des îles toutes proches. Branle bas de combat. En quelques minutes, tout le monde est à bord des zodiacs. L’excitation gagne chacun.

A 20 mètres, les ours sont là. Instant précieux et rare.

15h45 : De retour à bord, chacun commente son observation, les yeux et l’appareil photo remplis de belles images. Un spécialiste lui détaille le pelage, le comportement et mille autres détails sur ces gros nounours polaires.

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17 h : Le bateau poursuit sa route

A quelques mètres, la silhouette de l’un des plus beaux glaciers du Spitzberg apparaît, le Monaco.

Pour l’observer de plus près, les zodiacs retournent en mer. C’est parti pour une exploration de plus de deux heures, le long du front de glace de ce géant. 5 km de long. Le paysage est incroyable. Tout autour, des pics blanchis pas la neige culminent à 1100 m d’altitude. A bord, on n’entend que le cliquetis des appareils photos et le bruit de papier froissé des blocs de glace qui glissent autour du bateau. Tout près, les oiseaux, mouettes, goélands, guillemots forment un ballet. A ce moment là, le Spitzberg est plus que jamais magique. Pendant près de 2h30, il offre un spectacle sauvage et puissant, un paysage polaire immaculé, royaume du silence.

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19h30 : Les yeux remplis de belles images, chacun retourne dans sa cabine.

Dans quelques instants, le glaciologue du bateau fera le point sur la journée à venir et les 2650 glaciers que compte cette partie du monde.

20h30 : Il est l’heure d’aller dîner. Affamés par une journée chargée en émotions, les passagers se régalent des petits plats mitonnés par le chef. La table à bord est soignée, pleine de saveurs. Après les sorties en mer de la journée, un bon repas est toujours le bienvenu. Dehors, le paysage défile. Au loin, on aperçoit les sources chaudes du Bockfjord et Moffen, une île de graviers perdue à plus de 80 ° nord.

23h30 : Dans les lumières du soleil de minuit, l’Océan Nova trace sa route.

Tout est calme, comme engourdi par un corset de glace.

Soudain, une annonce vient réveiller les esprits déjà à moitié endormis. Une colonie de 80 morses est visible à bâbord. Tout le monde sur le pont ! Un tel spectacle ne se rate pas. Il peuplera la nuit des passagers de rêves grandeur nature. Des rêves qui deviendront réalité dès le lendemain puisque le navire abordera la banquise et ses immenses étendues blanches, royaume des ours et des morses.

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Grand prix de monaco 2017

Grand prix de monaco 2017

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Aucune course, aucun circuit du calendrier de la formule ne peut véritablement rivaliser avec l’excellence, le glamour et le challenge que propose le Grand Prix de Monaco. De la Place du Casino à l’épingle la plus célèbre du monde, en passant par le tunnel et devant les yachts luxueux, Monte-Carlo est un circuit de virages légendaires qui respire l’Histoire.Cette année, le Grand Prix se déroulera du 25 au 28 mai. Pour vous donner une idée de l’ambiance incroyable qui règne dans la Principauté, Héloïse nous donne ici quelques conseils et bonnes adresses.

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En quelques mots, dite nous ce qui vous passionne dans le Grand Prix, pourquoi vous aimez ? 

“Le GP c’est un show permanent, qui commence même deux mois avant la date, à travers la transformation de la ville toute entière. Telle une forteresse de métal, le pourtour intégral du circuit est sécurisé. Une prouesse dans le monde de l’événementiel.“

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Comment bien vivre à 100% cet évènement ? 

Le GP, c’est à faire au moins une fois dans la vie d’un amateur de F1. C’est très spectaculaire. Je vous conseille de planifier à l’avance votre venue en évitant le flot d’aficionados qui investissent la ville en majorité le samedi matin et s’en retournent le dimanche soir dans une marée humaine indomptable. Arrivez tranquillement le mercredi précédant l’événement afin de pouvoir suivre les séances d’essais du jeudi. En effet celles-ci sont extrêmement déterminantes car contrairement aux autres Grands Prix sur des circuits « traditionnels » et compte tenu de la configuration de la course en ville, il est extrêmement difficile de doubler le jour J.  

Mais ne vous contentez pas d’accéder aux tribunes pour voir les courses. Je vous conseille surtout de vous immerger dans les rues et ruelles grouillantes de badauds du monde entier, chacun supportant son coureur, son écurie.Plongez-vous dans l’animation jours et nuits, arpentez les stands, les échoppes éphémères le long des trottoirs et perdez-vous dans le bar dont la musique vous aura le plus attiré !

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Une adresse où dormir ?

“ Sans hésiter je vous recommande l’Hermitage Monte Carlo pour le coté classe et glamour, en accord parfait avec la course. Au cœur du carré d’or, vous profitez de l’effervescence des courses côté port, avec la fameuse montée du Beaurivage.  Mais c’est aussi un lieu parfait pour la détente entre les Thermes Marins, une piscine intérieure et surtout une terrasse  avec une vue sublime sur toute la ville. “

Une adresse où manger ?

“ Au Quai des Artistes, un incontournable grâce à son banc de fruits de mer réputé. C’est une brasserie « Belle Époque » décalée, au style typiquement parisien sur le port Hercule au pied du Rocher, proposant une cuisine maison traditionnelle. Vivez l’événement en direct depuis la terrasse, vibrez au passage des bolides et baladez vous dans les paddocks. “

Et pour sortir le soir ?

“ Le Twiga, c’est le Club en vogue à l’international. Ce restaurant et boite de nuit se trouve au tout début du Larvotto sous le Fairmont. Il dévoile un large ponton ouvert au dessus de la mer. La programmation pour les quatre soirées du Grand Prix incite à la fête et au laisser-aller. “

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Shanga, la petite perle de Tanzanie

Shanga, la petite perle de Tanzanie

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Le coup de coeur d’Héloise  

J’ai vécu quelques mois en Tanzanie, un pays magnifique. J’y ai découvert des montagnes et des volcans, de grands lacs et des animaux sauvages. Mais j’y ai surtout rencontré Saskia Rechsteiner, une femme formidable, généreuse, bourrée de talent. Une femme qui a eu la bonne idée de créer une entreprise sociale faisant travailler des personnes handicapées. Je l’ai croisé plusieurs fois dans les locaux de sa fondation. Une belle occasion pour moi d’échanger avec les travailleurs présents, de prendre un verre dans le café qu’elle avait ouvert à côté de la boutique et surtout de prendre toute la mesure de son action.

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Son idée ? Elle lui est venue en 2007. Pour Noël, cette hollandaise a fabriqué un collier avec des tissus locaux et quelques perles récupérées ici ou là. Succès immédiat.

Les commandes affluent. Saskia embauche alors une dame sourde qu’elle connait bien, puis une autre et encore une autre. Très vite devant la demande grandissante, la petite équipe s’installe dans une maison plus grande. La fondation Shanga est née. Aujourd’hui, la gamme s’est élargie et l’on peut venir y acheter toutes sortes d’objets en matériaux recyclés, verre, papiers, perles massaï, pots, casseroles… Moi j’ai adoré y passer du temps. J’y allais avec mes enfants qui s’éclataient et participaient à des ateliers. Ils ont fait des colliers, soufflé du verre et appris une belle leçon de vie. Cet endroit dégage beaucoup d’amour et mine de rien, emploie maintenant une cinquantaine de personnes handicapées. Chapeau Saskia !

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