Il est venu le temps des festivals

Il est venu le temps des festivals

Au rythme doux du renouveau printanier, le monde s’éveille à une symphonie de couleurs et d’allégresse. Chaque année, des traditions à travers la planète célèbrent la renaissance de la nature, capturant l’essence même de cette saison enchanteresse. Des cérémonies millénaires aux festivités modernes, embarquons pour un périple à travers les coutumes vibrantes qui égayent alors l’horizon.  

Détour par la Route de la Soie…

Novruz, le moment de l’équinoxe est une fête ancestrale du renouveau de la nature dont la date varie en fonction du calendrier lunaire. Interdite pendant l’époque soviétique, elle signifie «le jour neuf», autrement dit : le premier jour du printemps.
Elle est célébrée comme le début de la nouvelle année dans les Balkans, l’Asie centrale et le Moyen-Orient. Il est alors temps de resserrer les liens entre les peuples, en mettant en avant les traditions orientales et occidentales fondées sur l’échange des valeurs humaines. La coutume est de pardonner même aux pires ennemis, de ne pas se quereller, d’aider les faibles et les nécessiteux. Tout cela va attirer la chance dans la maison !
A cette occasion les rues sont décorées de fleurs, des foires s’organisent et les tables sont garnies des sept plats populaires. C’est également l’occasion d’assister à des jeux sportifs comme ceux du bouzkashi, un sport équestre important dans la culture de l’Asie centrale.
Novruz a été inscrite en 2009 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.
et des épices.
Le Festival de la soie et des épices est l’un des plus anciens d’Ouzbékistan. Il se tient traditionnellement à Boukhara fin mai début juin. L’objectif principal est de faire revivre le patrimoine culturel de la Grande Route de la Soie, ainsi que de démontrer la richesse des traditions des artisans locaux. Des compétences spécifiques à travers l’art et l’artisanat sont mises en avant comme la broderie, la sculpture sur bois, les tapis et le tissage de la soie. Des vendeurs d’épices viennent en force de tout le pays pour présenter leur production.
Le voyageur se retrouve dans un véritable conte de fées oriental en commençant par une joyeuse procession en habits traditionnels suivie par des manifestations de danseurs et acrobates. Tout au long de l’événement se mêlent la beauté des mosaïques, des minarets et des monuments historiques ravivés par les musiques berçant l’arrivée du printemps.
Les festivités se terminent par un grand concert de folklorique ouzbèke.

La magie du Festival des Lanternes

En Corée du Sud, quand l’hiver laisse lentement place à de douces températures, un ballet floral se prépare. Séoul recèle de nombreuses animations lors de « Yeon Deung Hoe » – le Festival des Lanternes de Lotus – au Printemps. La période est réputée pour la multiplication de magnifiques lanternes qui illuminent les rues, créant une atmosphère féérique et spirituelle. Des défilés prennent place en ville, mettant en vedette ces lampions de toutes formes et tailles. Les participants portent des costumes traditionnels, les « hanboks » qui se mêlent aux tenues modernes, symbolisant l’union harmonieuse du passé et du présent. Les danses et chants célèbrent la vie et les enseignements de Bouddha dont la communauté fête la naissance. La parade symbolise la lumière de la sagesse et sa victoire sur l’obscurité. Chaque lueur représente également les souhaits de paix et de bonheur pour l’univers. A la nuit tombée, des milliers de loupiottes scintillent le long des rives, créant un tableau magique en pleine résonnance avec les étoiles.
C’est le moment idéal pour voir émerger la nature renaissante, et la ville se transformer en un tableau vivant de couleurs éclatantes et de fragrances envoûtantes.
Les rues s’éveillent avec la promesse des cerisiers en fleurs. Les parcs et les jardins deviennent des scènes bucoliques où des tulipes, des jonquilles et des azalées s’épanouissent.
Au sommet d’une des collines du Parc Haneul s’étale une superbe vue de Séoul alors tachetée de mille pigments pour encore mieux embrasser le renouveau d’en haut.

Plongée au cœur de la ferveur

Les festivals religieux au Bhoutan dévoilent une étape importante du calendrier local. Paro Tshechu est l’un des plus connus – qui signifie « dixième jour » – et fait référence à un moment précis d’un mois donné dans l’almanach lunaire bhoutanais. Les célébrations prennent alors place au cœur du monastère pendant cinq jours. Bien plus qu’une simple commémoration, chaque festival est une danse enivrante entre tradition et spiritualité qui façonnent le royaume.
Les couleurs éclatantes des soieries et des broderies chatoyantes, les masques exquis aux expressions mythiques et les danses envoûtantes se mêlent poétiquement. Chaque geste, chaque mouvement s’exécute au rythme des tambours et des flûtes, rendant hommage à Guru Rinpoche qui apporta le bouddhisme au VIIIème siècle.
Les chants sacrés – tout en chassant les mauvais esprits – résonnent au cœur des majestueuses montagnes de l’Himalaya. Les offrandes colorées et parfumées emplissent l’air de fragrances divines, créant une communion entre les habitants et leur protecteur. Une invitation à un voyage spirituel et culturel, un enchantement auquel quelques chanceux peuvent assister entre la fin février et la mi-mars. Cet événement fascinant se vit au Paro Taktsang – le Nid de tigre – jusque dans la vallée toute entière, dont la beauté est ensorcelante.

Préparez-vous à découvrir la diversité culturelle qui émane de chaque célébration comme une pépite unique dans le kaléidoscope mondial. 

Ceylan, retour de voyage.

Ceylan, retour de voyage.

Retour de voyage – Interview
Voici l’ancienne Ceylan vu par Héloïse, Associée et Travel Designer à Monaco. Le Sri Lanka, paradis fascinant,
une de ces destinations qui surprend.

Tu en reviens. Que conseilles-tu pour un premier voyage?

Les classiques ! Jouer aux explorateurs et découvrir Sigiriya en grimpant sur le mystérieux Lions Rock. Se poser dans la ville sacrée de Kandy au centre de l’île avec ses fameux temples bouddhistes. S’échapper dans les montagnes en train panoramique et s’immerger dans la jungle. Faire halte dans une plantation dans la région d’Ella sur les traces coloniales des ramasseurs de thé = dormir dans une usine aménagée et encore en activité. S’amuser autour d’un cours de cuisine locale au milieu d’un jardin aux épices. Explorer les étendues sauvages à Yala et se mesurer – lors de safaris – à la faune dans son milieu naturel. Finir en beauté le long des plages du sud à Welligama pour profiter de quelques jours de détente et se fondre dans la carte postale des couchers de soleil sur fond de vaillants surfeurs. Neuf à dix nuits, c’est déjà un bon début.

Baja Caaliforniaa Basse Californie Mexxique

Quels ont été tes coups de cœur hôteliers?

Jetwing Vil Uyana : vers le nord. Un des hôtels les plus iconiques du Sri Lanka à deux pas des sites de L’Unesco tel que Sirigya, accessible à vélo.
Le lodge s’étale au cœur d’une forêt de lémuriens endémiques où le bâtiment principal surplombe un étang tacheté de nénuphars. Les Vingt-trois chambres, construites de bambous et de roseaux, se déploient autour des rizières. Les lieux évoquent le slow tourisme dans toute sa splendeur. Tout est en circuit court, les herbes et les légumes sublimés par le Chef, proviennent du potager. L’hôtel est un site expérimental en termes de conservation des espèces, tourisme écologique, et sociétal. Un luxe simple tout en retour aux sources, comme on les aime.

Uga Chena Huts au sud, qui se cache le long d’une plage ourlée de dunes et de rochers, tout proche du Parc National de Yala, une réserve animalière dont la faune sauvage explore régulièrement les buissons.
Le lodge se distingue par ses 14 « huttes » – plus 2 supplémentaires pour 2023 – somptueusement aménagées et disposant de plunge pool. Chacune se cache réellement au milieu de la végétation, ce qui garantit une intimité presque parfaite.
Comme dans un nid, les dômes aux toits de chaume sont dispersés sur des passerelles pour permettre aux nombreux animaux de profiter pleinement de leur terrain de jeux. Le tout a été pensé pour limiter l’impact sur la nature – faible consommation d’énergie, panneaux solaires. Le groupe Uga est reconnu pour ses engagements à améliorer la vie des communautés avec lesquelles il vit et travaille, ainsi que pour ses efforts pour garantir la protection de l’environnement.

Saudi Pavilion @Alefa Press

Comment ça c’est passé sur place ?

J’ai vraiment ressenti un accueil chaleureux par des professionnels avides de vous faire découvrir leur culture et vous démontrer que tout se passe avec sérénité et beaucoup de sécurité. Les guides sont intarissables sur l’histoire des sites culturels et religieux – dignes des légendes les plus palpitantes.
Notre chauffeur a été d’une grande disponibilité et a rendu nos déplacements fluides et riches d’anecdotes. A chaque étape, les services étaient assurés avec brio, discrétion et attentions spéciales. Rien n’y paraît, et ce n’est qu’en discutant plus profondément avec nos hôtes que nous réalisions les questionnements conjoncturels auxquels le peuple doit faire face.

@OUALALOU&CHOI&Metrochrome

En quoi le Sri Lanka est une destination à part ?

Nous avons traversé des lieux sauvages parmi lesquels de nombreux Parcs Nationaux. Des sites emblématiques intacts comme l’Adam’s Peak. L’ambiance paisible dans la région montagneuse et verdoyante du centre. La sérénité des plages immaculées du sud-ouest bordées de palmiers.
Si je peux illustrer l’ensemble, la spiritualité ambiante apaise, pousse à se recentrer et à lâcher prise. Là-bas, le voyageur pourra observer en moins de quelques heures le plus grand mammifère terrestre, l’éléphant, dans le parc national de Minneriya et plus à l’est (nous n’avons pas eu le temps de nous y rendre), le plus grand mammifère marin, la baleine, dans les eaux de Trincomalee.

@calatrava.com

Pourquoi y aller ?

Outre les magnifiques panoramas, nous avons été complètement dépaysés et épatés par la variété des régions, des paysages préservés, une faune riche et une savane tropicale. Moi qui suis amatrice de belles adresses j’ai été étonné de la quantité d’hôtels de haut standing, qui en plus respectent l’environnement.
C’est le moment de soutenir l’économie et de rendre hommage aux efforts que tous les acteurs locaux déploient pour maintenir les standings. De plus, pour un budget raisonnable il y a vraiment moyen de se faire très plaisir dans des hôtels magnifiques tant dans le cocoon de sa chambre qu’à table autour de spécialités généreusement servies.  

@V8-Architects©Jeroen-Musch

En parlant de gastronomie, on mange bien au Sri Lanka?

La cuisine sri-lankaise est pleine de surprises, tout comme son territoire. Chacun s’y retrouvera grâce à la variété des propositions, des mélanges exotiques sophistiqués aux simples poissons grillés. Nous nous sommes régalés de curry sous toutes ses formes, colorés d’épices fraîches dont l’île regorge. Mais méfiez-vous, même si les chefs savent « s’adapter », nos papilles ne sont pas toujours préparées. Vous en trouverez partout, pour les arômes parfumés qu’elles dévoilent mais aussi pour leurs propriétés médicinales reconnues dans les traitements ayurvédiques.

A qui recommandes-tu la destination ?

Je la recommande à tout le monde ! Il y en a pour tous les goûts comme je l’ai évoqué ci-dessus. Couple, famille, aventuriers, marcheurs, plongeurs, surfeurs, bien-être… il y a même des parcours golfs techniques ! 

Qu’est-ce que tu as ramené dans ta valise ?

Du thé bien sûr. Le Sri Lanka est un des plus gros producteurs au monde. Du thé noir, le plus courant, à la cannelle bien sûr et au gingembre. Des épices dont le choix est vaste et des noix de cajou !

@V8-Architects©Jeroen-Musch

Infos pratiques

Le Sri Lanka ? L’attendrissante «larme de l’Inde» subit les effets à contre-courant des médias, qui au printemps dernier dépeignaient un contexte économique, et politique compliqué ! Et pourtant…
Je n’y pensais pas forcément comme beaucoup de voyageurs, mais elle vaut bien son surnom la Perle de l’Océan Indien, tant la destination est définitivement belle. Carrefour entre l’Indonésie et l’Inde du Sud, l’atmosphère y est sereine, la population bienveillante, l’environnement d’une beauté presque sacrée.

Si l’aventure était d’abord pour moi l’occasion de faire le point sur la situation – en pratique – j’ai pu m’y rendre avec mes deux ados (15 et 17 ans). La diversité des activités, les temps de parcours et l’accessibilité des hébergements en famille en ont fait un voyage exceptionnel.

La meilleure saison pour voyager au Sri Lanka ?

Un super plus pour cette destination équatoriale, puisqu’elle est praticable quasiment toute l’année ! Comme tout pays aux reliefs géographiques importants, les régions ont chacune leur saison.
Faites-nous part de vos projets et nous vous orienterons au mieux. Notez en tout cas que les températures moyennes annuelles sur le territoire oscillent entre 26C° et 28C°.

Vol direct de Paris. Et avec une escale de Nice, Bruxelles ou Milan.

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Baïkal on the rocks

Baïkal on the rocks

Teinté de magnétisme polaire, le lac Baïkal, recouvert de son manteau de glace, s’impose comme une alternative singulière aux sempiternelles stations de sport d’hiver. Laissez-vous glisser vers le Royaume de l’infini… Saisi d’une vive sensation d’euphorie, vous traversez le lac d’ouest en est, disputez d’enivrantes parties de hockey, immortalisez des clichés insolites, glissez sur les patinoires polies, déjeunez sur la banquise, vous régalez d’omoul fumé et vous endormez dans un camp de glace absolument unique en Russie (et au monde !)…

En aéroglisseur, en 4×4, et à pied, vous sillonnez les grottes glacées et les toros, ces blocs de glace enchevêtrés qui entrent en collision sous vos yeux émerveillés.
Les rencontres avec les pêcheurs locaux, l’incursion dans les temples bouddhistes d’Irkoutsk et l’exploration des maisons en bois colorées d’Oulan Oudé ponctuent votre immersion sur les étendues givrées du lac Baïkal. Après une plongée dans un bania (le sauna russe traditionnel), vous embarquez enfin, sur les rails du mythique transsibérien… Les souvenirs de ce voyage, nimbé de sensations pures et de grand air, vont bon train… Voici toutes nos raisons de briser la glace !!

Un rêve de glace à 360°. Un sentiment d’inquiétude bien légitime vous envahit soudain lorsque vous marchez sur la banquise… La calotte glaciaire va-t-elle tenir sous votre poids ? Pas de crainte… Une épaisseur d’un mètre de glace vous sépare des eaux qui hibernent juste en dessous de vos pieds. Vous avez donc tout le loisir de profiter pleinement de l’univers déroutant qui s’offre à vous. Les blocs de glace qui craquent et s’entrechoquent, la magie des lumières nimbées de cristaux, l’air vif de l’hiver polaire et la pureté des éléments… Tout dans ce lieu esthétique, tenu à l’abri du monde et du temps, vous confronte à l’immensité des espaces sibériens. Un univers à la frontière du réel que John Snow en personne n’aurait jamais songé à quitter. Les nervures turquoise, les concrétions fantasmagoriques, les stalactites, les stalagmites et les bulles d’air emprisonnées dans la glace… Une myriade de détails vous font de l’œil, vous rappelant au passage que la nature n’a rien à envier aux grandes œuvres contemporaines du monde.

Au programme :

Un jour au point le plus au sud du Lac Baïkal. Rendez-vous à l’aéroport de la ville d’Irkoutsk et départ pour la partie la plus au sud du lac Baïkal. Un trajet en aéroglisseur sur la glace qui vous mènera jusqu’au village de Listvïanka en passant le long du chemin de fer Circumbaïkalien qui représente un monument unique de l’ingénierie architecturale de la fin du 19ème siècle. 

Un jour sur la glace de Baïkal en aéroglisseur. Embarquement en aéroglisseur et trajet en direction nord du lac, jusqu’au village Maloé Moré. Tout le trajet se passe sur la glace avec en route, arrêt à la Pestchanaïa « la baie de sable », site le plus connu du lac!

Un journée à l’Île d’Olkhone, la plus grande du lac Baïkal. Direction Khoujir – le village principal de l’île d’Olkhone – et le cap Bourkhane (initialement appelé Chamanka ou la Roche du Chamane). Les adeptes du chamanisme le considéraient comme un lieu sacré. Ils organisaient des cérémonies de culte et faisaient des sacrifices dans la grotte de la roche Chamanka.

Le lac Baïkal, au cœur de la légende. Rien d’étonnant à ce que l’écrivain voyageur Sylvain Tesson ait planté sa cabane au cœur de cette solitude glacée pour vivre l’expérience de l’exil volontaire. Il en disait d’ailleurs: « Le froid, le silence et la solitude sont des états qui se négocieront demain plus cher que l’or. Sur une Terre surpeuplée, surchauffée, bruyante, une cabane forestière est l’eldorado. » Fraîchement débarqué sur ces contrées dignes de l’Age de glace, vous ne tardez pas non plus à comprendre pourquoi les peuples autochtones ont élevé le lac Baïkal au rang de « mer sacrée ». Les Birouates, d’origine mongole, situent en effet la demeure de Bourkhane (comprenez Dieu !), sur l’île d’Olkhon, baignée au beau milieu du lac Baïkal. Balançant entre traditions bouddhistes et croyances chamaniques, le lieu est au centre d’innombrables rites spirituels qui transcendent l’être dans les sphères de l’harmonie intérieure.

« Le Baïkal devrait écraser l’homme par sa majesté et ses dimensions ; tout y est vaste, libre et grandiose.

Mais au contraire, il lui permet de s’élever. » (Valentin Raspoutine)

Votre découverte continue:

Un jour et une nuit en Ice Camp. Imaginez-vous, au cœur d’un authentique camp de glace planté au beau milieu d’un lac gelé… Autour de vous se déroule des paysages à la beauté magnétique qui flirtent avec l’infini.
Ne cherchez pas les touristes… Ils sont restés sur la Place Rouge. Ici seule une poignée de chercheurs d’images, d’aventuriers et de scientifiques gravitent autour de vous. Dans vos oreilles, seuls les grondements sourds de la banquise perturbent le silence envoûtant du désert blanc. Et pour cause, vous êtes sur le lac Baïkal, aux confins de la Russie orientale (ou peut-être bien du monde !), éloigné de toute civilisation et de tous vos repères… L’aventure sibérienne, la vraie, réservée à une poignée de voyageurs ne fait que commencer.

Une journée de traversée de Baïkal pour vivre au rythme d’un village baïkalnien. Vous profiterez des activités du camp et des merveilles aux alentours avant d’entamer votre traversée pour rejoindre d’Oust-Bargouzine et de vivre une réelle expérience chez l’habitant. Cuisiner, se promener, partager, se reposer mais aussi pour les plus actif, partez avec un chasseur local expérimenté, larges skis au pied, à la découverte des forêts de taïga enneigées pour observer la faune et la flore.

Une journée le long de la côte est du Lac Baïkal pour quelques instants « bien-être ». Traversée du golfe Tchivirkouyski, baignade dans les sources d’eau chaude de la baie Zméinaya et de la station thermale de Khakoussy dans des eaux aux vertus curatrices. Puisez ici l’énergie de la nature environnante. 

Le lac Baïkal ? Plus qu’un lac, une mer intérieure. Enchâssé au cœur des montagnes, des hautes falaises et des forêts, le lac Baïkal collectionne les superlatifs. Sa superficie (636 km de long contre 79 km de large) fait de lui le plus vaste réservoir d’eau douce au monde (égal à la superficie de la Belgique !).  Mais ce n’est pas tout… Vous ne le savez peut-être pas encore mais pourtant, sous vos pieds, bien ancrés sur la surface miroitante de la banquise, des milliers de kilomètres cubes d’eau embrassent les abysses. Car le lac Baïkal n’est pas seulement l’un des plus anciens lacs de la planète (né il y a 25 millions d’années), il est aussi le plus profond du monde (jusqu’à 1637 mètres). 

Sa démesure et sa biodiversité unique lui valent d’être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996. 

Pour finir :
Une journée à Oulan-Oudé, capitale de la Bouriatie
Traversée de la Taïga pour atteindre Oulan-Oudé où l’on vous invite à visiter Datsane d’Ivolguinsk,un ensemble de temples bouddhistes, centre du Bouddhisme en Russie, situé à l’extérieur de la ville dans une steppe extraordinaire.

Un jour et une nuit en train par la Magistrale Baïkal-Amour (MBA)

Depuis la ville de Severobaïkalsk, vous passerez une journée et une nuit en train en suivant l’axe très connu de la MBA (Magistrale Baïkal-Amour), une des plus importantes lignes ferroviaires au monde. Sa construction a commencé en 1938 et elle fait en tout 4287km. La MBA rencontre la voie du mythique Transsibérien à Taïchet puis elle continue au Nord . Cette ligne a été construite principalement par les prisonniers des camps de travaux forcés, puis par des volontaires. Vous aurez la possibilité de voir de vos propres yeux une partie de l’histoire de la Russie.

Y aller​​
Meilleure période : Février et mars
Env. 13h de vol vers Irkoutsk au départ de Nice/Paris via Moscou avec la compagnie Aéroflot
Compter:
Entre 2600€ à 4200€ pour un itinéraire de 7 à 12 jours sur place en formule groupe
Env. 8 000 à 15 000€/ personne (base 2 voyageurs) en formule sur mesure
Ne tardez pas, les places au Ice Camp sont limitées

Glamping au sommet

Glamping au sommet

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UNE  EXPÉRIENCE DELUXE POUR SAVOURER LA VIE NOMADE

Alternative glamour au camping en plein air, le glamping plante désormais son camp de luxe au cœur du Ladakh… Une expérience pour savourer la vie nomade des explorateurs transhimalayens d’antan,

le confort en plus, la rudesse de l’Himalaya en moins…

A l’extrême nord de l’Inde, le Ladakh déploie des paysages époustouflants nimbés de mystères insondables et de drapeaux de prières dansant en osmose avec le vent. Posés au cœur des montagnes, deux camps nomades jouent de leurs charmes et de leurs différences pour faire vivre au voyageur une expérience ultime sur les sentiers inexplorés du toit du monde. En ces lieux, ou les repères spatio-temporels s’estompent, il n’est pas rare de se prendre pour un explorateur, un prince rajpute ou un riche lord anglais en quête d’aventures et de dépaysement. Lisez plutôt.

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Le Ladakh ? Oui mais autrement

Imaginez…

Un matin, vous émergez en douceur d’un grand lit à baldaquin au confort soyeux quand quelque-chose attire irrémédiablement votre être au-delà des parois rabattables de votre tente couleur de sable. Le son d’un gong lointain ? Le chant sourd d’un mantra sacré ? Une onde mystérieuse ? Mieux que ça. Rendu sur votre terrasse privative en bois de teck, vous comprenez… Face à vous, le monastère de Thiksey, juché sur son éperon rocheux, rend grâce à la culture ancestrale du Ladakh et aux cimes himalayennes qui défient impassiblement le bleu cobalt du ciel.

La vue, spectaculaire vous saisit d’emblée d’émoi. Et ce n’est que le début du voyage…

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La vallée de l’Indus en campement de luxe

Sur ces terres de l’ancienne route de la soie qui reliait le Cachemire à Kashgar, se cache un monde à part où l’expérience du voyage prend une autre dimension. Parcourant la haute vallée de l’Indus, perchées à 3500 mètres, le voyageur, étourdi par la pureté cristalline des paysages bascule dans un état de quasi apesanteur. Les journées s’écoulent entre explorations monastiques, randonnées pédestres, cérémonies bouddhiques, matchs de polo, rencontres villageoises et séances de rafting sur l’Indus…

Puis vient l’heure de succomber au repos. Votre cocon, perché sur les hauteurs du monde, s’ouvre alors à vous pour vous offrir son refuge à l’ADN chic et singulier. Variation subtile de mobilier d’époque, de boiseries raffinées, de touches coloniales et de charme britannique, le campement de luxe qui vous accueille prolonge le voyage au Ladakh… de l’intérieur.

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Glamping dans la vallée de la Nubra

Votre itinérance transhimalayenne vous emmène toujours plus haut, flirter avec le Kardoung-la, un des plus hauts cols carrossables du monde, perché à 5359 mètres. Subjugué par l’âpreté minérale du décor, vous gagnez enfin la vallée de la Nubra, lovée entre les cimes déchiquetées et le ciel, comme figé dans l’éternité. Dans cette partie du Ladakh oasis verdoyantes, dunes de sable blanc et rivière limpide soulèvent les montagnes. Les journées oscillent entre découverte des villages, immersion monastique et contemplation himalayenne.

Puis vient l’heure d’explorer de nouveaux sommets depuis votre campement de luxe semi-éphémère. Déco à l’esprit Dandy, cuisine savoureuse, service majordome, salle de bains habillées de cuivre et couchers de soleil féeriques sur l’Himalaya… Tout ici obéit à la perfection de ces lieux rares dans lesquels on s’oublie pour mieux se retrouver. Voilà pourquoi les hommes n’ont jamais fini de rêver…

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Y aller​​

Meilleure période : Entre juin et septembre

Nous contacter

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Snow Leopard Expedition

Snow Leopard Expedition

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PARTEZ A LA RENCONTRE DE LA PANTHÈRE DES NEIGES

avec un travel designer Looking For Charly

– du 02 au 10 février 2019 –

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Une aventure humaine aux confins de l’Himalaya…

Au cours de cette expédition accompagnée par l’un de nos Travel Designer expert de la région, nous vous proposons de partir à la rencontre d’un des félins les plus rares et les plus élusifs du monde : 

la Panthère des neiges !

Si le but ultime reste le face à face avec cet animal majestueux, son observation aléatoire et les conditions extrêmes de l’expédition en font d’avantage une aventure humaine qu’un safari animalier à proprement parlé. C’est pourquoi, nous allions à cette aventure : la découverte de la vallée de Leh, avec la visite des monastères emblématiques du Ladakh ; une escapade à pied sur la rivière Zanskar, pour un aperçu du célèbre Chadar Trek ; ainsi que des rencontres chaleureuses contrastant avec la région, particulièrement inhospitalière en plein hiver.

​Les haut sommets himalayens du Ladakh, à l’extrême nord de l’Inde, abritent entre 200 et 600 panthères des Neiges réparties sur un territoire extrêmement vaste et situé entre 3’500 et 5’500 mètres d’altitude. Notre expédition à la recherche des panthères se déroulera au coeur de l’immense Parc National d’Hémis, créé en 1981 et couvrant une superficie de 3’350 km2. 

Il abrite aujourd’hui la plus grande densité de ces félins en zone protégée au monde. Il faut compter trois heures de marche pour rejoindre notre camp de base : le petit village de Rumbak, culminant à une altitude de 4’200 mètres et abritant 250 habitants. Nous y séjournerons trois nuits afin de consacrer deux journées pleines à l’observation de la faune locale et, avec un brin de chance, d’une panthère des Neiges. Comme pour toute expédition, la patience sera la clé des meilleures observations animalières et nous faisons confiance à nos guides pour pister ce félin capricieux. Toutefois, la régions abrite un grand nombre d’autres espèces à observer : lynx, grand bharal, loup, renard roux, pika, aigle royal ou encore gypaète barbu. Alors, prêt pour l’aventure ?

Il s’agit d’une expédition difficile qui nécessite une bonne forme physique et mentale ainsi que de la résistance à l’effort et au froid. Mais quelle aventure !!

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Aussi appelée Léopard des neiges, la Panthère des neiges est un félin de taille moyenne avec des pattes courtes, des pieds larges et une longue queue qui représente quasiment la moitié de la longueur totale. La face, large et ronde, possède des oreilles courtes et arrondies. La robe est de couleur gris pâle à gris jaune constellée de taches pleines et de rosettes.

La Panthère des neiges est fortement associée aux habitats de montagnes, avec une préférence pour les ravins escarpés et rocheux. On la rencontre dans les vallées des hautes montagnes d’Asie centrale, de Sibérie centrale et de l’Altaï, jusqu’à une altitude de 5 500 m. Elle est répertoriée sur la liste rouge de l’UICN comme faisant partie des « espèces vulnérables ». La population sauvage est estimée entre 4 500 et 8 700 individus. Elle est encore braconnée pour sa fourrure ou ses os et tuée en représailles lorsqu’elle s’attaque aux animaux domestiques.

A travers l’organisation de ce voyage « expédition », Looking for Charly s’engage à verser 50 EUR par participant 

à l’ONG Snow Leopard Conservancy,

Une organisation qui lutte contre trois dangers principaux menaçant la survie de l’espèce à travers l’Asie :

– la perte ou la fragmentation de son habitat naturel,

– les représailles des éleveurs locaux,

– le braconnage pour la pharmacopée asiatique.

Pour en savoir plus cliquez ici : Snow Leopard Conservancy

Vous vous sentez l’âme aventurière?

Alors retrouvez tous les détails de cette expédition, son programme détaillé , son coût mais aussi tous ce qu’il vous faut savoir pour vous préparer et participer à cette extraordinaire aventure en cliquant sur:

SNOW LEOPARD EXPEDITION

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Le Népal : Terre de contrastes !

Le Népal : Terre de contrastes !

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Quelques conseils de Jean-Christophe qui sillonne actuellement le monde en famille.

« Voilà 20 ans que je parcoure le Népal et ma passion pour ce tout petit pays ne s’est jamais atténuée !

Même s’il concentre la majorité des plus hauts sommets du monde, je ne l’apprécie pas uniquement pour ces montagnes. Ce petit état d’a peine 1000 km de long sur moins de 200 km de large combine aussi une incroyable concentration d’écosystèmes…  « 

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Le Népal recèle de nombreuses particularités et quelques belles pépites !

« Il est tout aussi possible de faire un safari pour débusquer le tigre du Benghal  – ma recommandation: l’ancienne réserve royale de Bardia -, de s’adonner aux sports d’eaux vives, découvrir les déserts d’altitudes du haut Mustang, jouer avec les pistes de montagnes en VTT ou traverser le pays au guidon d’une mythique Royal Enfiel Indienne. Au printemps, on apprécie de se balader sous les rhododendrons ( géants) en fleurs..

Bien entendu, on ne laisse pas de côtés les incontournables randonnées au cœur des montagnes pour quelques jours ou plusieurs semaines. Accessibles à tous les niveaux de marcheurs avec pour attrait majeur, outre les vues spectaculaires sur les hauts sommets, la rencontre et l’immersion dans la culture népalaises.

 Sans oublier Katmandou, et sa vallée, classée au patrimoine mondial de l’Unesco qui recèle de nombreux sites historiques et religieux…

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Une adresse? 

« Un voyage au Népal est forcément intense, et le calme des montagnes et des vallées reculées n’est que plus appréciable lorsqu’on a passé quelques jours dans la frénésie de la capitale… alors si j’ai une adresse à recommander pour se reposer, se retirer quelques jours au vert, je pense à Namo Buddha Resort. »

A peine une heure à l’est de la capitale, perché sur le haut d’une colline verdoyante, ce petit lodge intimiste prend la forme d’un village newari, ou chaque maison est une chambre !

Architecture traditionnelle à l’extérieur, les intérieurs sont confortable et cosy. Une véritable invitation au repos et à la contemplation. Le jardin, luxuriant, est un modèle d’agrotourisme puisque l’écolodge est autonome en nourriture et les repas, majoritairement végétariens, sont un vrai régal !

L’équipe quant à elle, est tout à la fois, prévenante et discrète, il est facile de s’y sentir chez soi…

Et si votre envie d’explorer reprend le dessus, partez sur les chemins qui relient les villages alentours et partagez une puja au monastère de Namo Buddha,…

Un séjour ici est un vrai ressourcement, prenez le temps de 2/3 nuits pour en apprécier les bienfaits avant de repartir à la découverte du Népal !

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Astuce : pour voir d’autres posts sur la même région, cliquez sur le nom du pays en sous-titre de l’article.