L’Expérience d’une vie – la Suite

L’Expérience d’une vie – la Suite

L’Expérience d’une vie – la Suite

La Charly Team vous a récemment évoqué ses rêves ultimes, certains plus ou moins accessibles d’un battement d’aile d’oiseau, d’autres bien plus audacieux et engageants. Mais la liste s’étoffe davantage alors que l’équipe voyage inlassablement à travers le monde. Nos globe-trotteuses reviennent riches d’anecdotes et d’histoires vécues piquant nos curiosités et nos imaginaires fertiles. Sortez les cartes et les loupes, partageons ensemble une sélection de destinations inattendues….

Chine Tibet

Sur le toit du monde

Héloïse (Monaco) a eu la grande chance de découvrir ces parties reculées de la Chine avec comme camp de base les Lodges Songstam, dédié à l’art et la culture asiatique. Et ce n’est pas faute d’avoir séjourné dans de grands hôtels de renoms sur plusieurs continents, entre le Yunnan et le Tibet, le mot est vain, certains sommets sont atteints ! Ce fut une des émotions les plus touchantes et les plus inspirantes, bichonnée par des équipes affables, composées de locaux, tous plus attentifs les uns que les autres, malgré une compétence linguistique aléatoire… Le langage du corps et de l’âme est définitivement pénétrable. Fondé en 2000 par un ancien documentariste tibétain, Songtsam met en exergue les sources de paix et de bonheur autour de la guérison physique et spirituelle.

L’emplacement de chaque propriété est soigneusement réfléchi, situé dans des endroits à la fois magnifiques et isolés, présentant un intérêt culturel notoire. La majorité des lodges conserve l’aspect traditionnel et rustique d’un village du Yunnan. Les constructions semblent particulièrement adaptées à l’environnement, grâce à la sélection rigoureuse d’artisans utilisant certaines techniques et matériaux ancestraux mêlées à des pratiques responsables.
Grâce à leurs 4 établissements au Tibet (17 en tout en Chine), Songtsam a pour vocation d’éveiller le voyageur vers son pouvoir intérieur et d’inspirer son potentiel. La marque sert également de pont culturel en offrant des expériences à multiples facettes qui combinent une architecture authentique, des ateliers culturels, la proximité de sites spirituels, l’interaction avec les communautés locales et des possibilités d’apprécier l’art et les traditions tibétaines.
Au retour d’excursions, le personnel en tenue traditionnelle vous accueille avec du thé au gingembre, excellent pour favoriser l’acclimatation à l’altitude, et des spécialités régionales accompagnées de fruits locaux servis généreusement tandis qu’un feu crépite chaleureusement dans l’âtre. Chaque lodge possède plusieurs petits salons douillets décorés de bois vernis, des textiles tissés à la main et d’antiquités chargées d’histoires. Le tout respire un design raffiné agrémenté d’équipements modernes ainsi qu’un service discret. Il est difficile de ne pas ressentir un frisson de bien-être intense et comme une bénédiction face aux paysages admirables qui s’étendent partout à l’horizon.
Le graal de l’itinéraire s’atteint à Lhassa, en visitant ses sites iconiques, en traversant son histoire tumultueuse, ses traditions fascinantes mais déjà en survolant l’indomptable Himalaya. C’est LE lieu suprême pour les bouddhistes tibétains, l’acte de dévotion ultime, atteint parfois après des centaines de kilomètres, pendant des semaines, des mois, voire des années, pour y arriver.
Le temple Jokhang, le plus sacré de tout le Tibet, se traverse aux côtés des disciples dans un bouillon de ferveur transcendé par les fumées des branches de mûrier brûlé. Les esprits s’apaisent tout en suivant les myriades de bougies au beurre de yak embaumant l’atmosphère jusqu’à en bouleverser le dernier des athées.
Autour du Palais du Potala les pèlerins circumambulent pour montrer leur dévotion, rendre hommage et accumuler des mérites. Spontanément vous les suivez admirativement, dans un sentiment unique d’accomplissement. Ce dzong, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, incarne la culture bouddhiste du Tibet. Y pénétrer requiert un permis spécial que nous vous aiderons à obtenir. Le parc qui l’entoure est un vaste espace plein d’animations populaires, planté d’arbres et de milliers d’espèces de plantes. Norbulingka est connu sous le nom de « Parc des joyaux » d’après les fleurs, les animaux et les décorations vives créant une atmosphère paisible et festive en même temps.

Il est possible de suivre des circuits complets avec Songstam – sur mesure et soigneusement sélectionnés selon les saisons et les différentes festivités à l’extrême sud-ouest de la Chine. Soyez prêts à rencontrer un peuple fascinant et accueillant, croiser des yaks, pénétrer des lieux sacrés, parcourir des collines, admirer des lacs scintillants, franchir des sommets imposants et d’infinis plaines pastorales…

Meilleure période : le printemps et plus particulièrement le mois de mai quand le climat est doux, la végétation en pleine floraison, le ciel clair, idéal pour s’imprégner des paysages.

Kyushu Gorge JApon

Kyushu – berceau de la civilisation japonaise

Il est rare de se rendre à Kyushu lors d’un premier voyage au Japon, mais c’est bien ce que Fanny (Bali) vient de faire. Elle nous partage à cette occasion les multiples facettes offertes par ce vaste territoire.

Kyushu, l’une des quatre îles principales de l’archipel nippon, se dresse loin de l’agitation des grandes villes et regorge de paysages sauvages et de mythes sacrés. Les premières traces de peuplement japonais qui s’y trouvent ainsi que sa position comme point d’entrée de la Chine et de la Corée ont laissé des influences étrangères indéniables.
Son relief montagneux renferme l’un des plus grands cratères du monde mais aussi l’un des plus actifs du pays, le Mont Aso, en réalité une quinzaine de cônes volcaniques. Non loin de là, les températures élevées liées à l’activité géothermique alimentent Kurokawa Onsen et invitent à la détente dans l’une de ses splendides sources chaudes extérieures, entre rivières et forêts. La ville entière vous plonge dans l’époque Edo, avec ses maisons en bois, pierre et boue. S’y rendre se mérite mais l’hospitalité japonaise pure et simple dans ses ryokans récompense l’éloignement.
Sculptées par la rivière Gokase qui serpente au fond, les gorges de Takachiho, un lieu spirituel majeur, sont nées d’une coulée de lave du Mont Aso. Ce vertigineux gouffre se parcourt en bateau à rames, où à l’apic des falaises de basalte. Takachiho fait partie de ces endroits légendaires dotés d’une forte énergie. L’un des sites les plus connus vénère Amaterasu, la plus haute divinité de la mythologie japonaise,  la déesse du soleil et de l’univers. En tant qu’ancêtre de la famille impériale japonaise, son influence est recherchée et les vœux sont prononcés à son encontre autour de la vie et l’ordre divin du cosmos !
Autre quête captivante, Kunimigaoka et le mystérieux paysage de l’Unkai, ce phénomène automnal qui s’étend à travers le bassin de Takachiho. Un des points de vue les plus spectaculaires sur cette mer de nuages, visible tôt le matin lorsque de bonnes conditions sont réunies.
Pour se déplacer, l’idéal au Japon, c’est le train ! Alors pour les fans du rail, le « Seven Stars » s’avère une alternative pour sillonner les sept préfectures de l’île. Le nom de ce train couchette de haut standing rend également hommage aux sept atouts principaux : la nature, les sources thermales, l’histoire, la culture, les sites religieux, la cuisine et l’accueil. Un vaste programme pour s’immerger au cœur de ses différents terroirs dans l’opulence de wagons conçus de matériaux précieux et d’accessoires réalisés par les plus grands artisans pour seulement 10 cabines et 20 invités. Le trajet de trois nuits et quatre jours part de Fukuoka et les réservations s’organisent par un système de loterie plus d’un an à l’avance.
Une des escales du trajet ferroviaire met en lumière la porcelaine d’Arita – ou d’Imari – réputée pour être parmi les plus ravissantes au monde. Un festival de carillons se déroule lorsque tous les habitants accrochent des «fûrin» dans les ruelles étroites du village, un son cristallin particulièrement rafraîchissant en plein été.
Longtemps tenue secrète, la méthode de fabrication est désormais accessible à quelques initiés à qui l’atelier propose d’apprendre en privatif les techniques ancestrales transmises par le descendant de 14ème génération du maître potier. Certaines de ses œuvres seront d’ailleurs offertes à l’occasion de l’anniversaire de l’Empereur. Lors d’une visite exceptionnelle, les invités ont accès aux fours et observent les artisans au travail, dans une salle habituellement fermée au public, où tant de pièces de collection d’influence chinoises et coréennes ont été préparées.
Pour le voyageur averti, la visite des entrepôts de maintenance du Shinkansen est un must. A Kumamoto, lieu d’assemblage et d’inspection des Kyushu Shinkansen (TGV local), s’opère les tests et les réparations à grande échelle. Ici s’étale la troisième plus grande gare de triage du Japon, de quoi faire rêver les amateurs ayant conservé leurs âmes de petits mécanos !
Et pour ne rien gâcher, c’est à Kyushu que sont nées certaines des grandes innovations de la cuisine japonaise.

Meilleure période : octobre à novembre – alors que les températures sont agréables, les feuillages d’automne offrent des couleurs spectaculaires et la saison est idéale pour les nombreuses activités en plein air. Le Printemps affiche des cerisiers en fleurs magnifiques et des festivals liés à la floraison mais cette popularité rend la fréquentation importante.

pampa perou wari long voyage expérience

Les secrets des cités d’Or

Au Pérou – entre sites précolombiens et foisonnement baroque, les terrains de jeux sont nombreux, avis aux aventuriers ! Simonetta, (Monaco) l’a profondément apprécié, avec son air raréfié et le ciel si proche. Certes, c’est un pays exceptionnel, avec des montagnes, des lacs, une nature préservée, l’une des sept merveilles du monde, des sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, et une présence abondante d’alpagas et de lamas. Mais la baroudeuse italienne a souhaité le découvrir autrement, avec la sagesse des descendants de la civilisation Wari vivant principalement dans les Andes. Ceux-ci soutenant que «l’or véritable n’est pas celui qui brille mais la connaissance transmise de génération en génération, les rencontres et le respect de la terre et des étoiles». Partout l’accueil se prodigue avec grande hospitalité et gentillesse exceptionnelle. Le vrai voyage au Pérou est la rencontre avec son peuple. Nous n’allons pas ici vous raconter les étapes classiques d’un premier périple mais d’une véritable incursion où l’expérience vécue prime sur la destination. Voici nos recommandations, à tous ceux qui franchiront le pas, qui oseront partir vers l’extra-ordinaire, assez longtemps pour les marquer à vie, d’une empreinte indélébile au plus profond d’eux.
Plusieurs semaines sont indispensables pour vivre cette odyssée vers des territoires inexplorés qui débute certes à Lima mais s’engouffre ensuite rapidement dans le désert de California après avoir laissé Paracas et la côte pacifique derrière vous. L’immersion mène jusqu’à la lagune de Morón à travers l’un des plus beaux sentiers pédestre de la région, entouré des champs de maïs jaune et de pousses de coton doré. A l’arrivée, le paysage de dunes et les différents mirages hypnotisant vous offriront un cadre sauvage exceptionnel pour passer la nuit à la belle étoile. L’observation du ciel à l’occasion d’un moment suspendu, se transforme en souvenir rare. Un simple camp de tente vous abrite le temps d’un songe, dans un calme absolu sous la voûte céleste alors que les touristes ne font qu’y fouler furtivement les joncs au bord de la rivière.
De longues journées d’itinérance permettent d’atteindre des étapes lointaines tout en partageant avec les habitants des pauses mémorables au cœur de village ou encore un hébergement chaleureux qui consent également à soutenir les communautés locales.
Pour preuve, le voyageur collaboratif pourra, au côté des familles natives de la région de Cusco, aider à la rénovation du seul pont inca encore en fonction au Pérou. Le Q’eswachaka est un ouvrage en fibres végétales suspendu qui surplombe la rivière Apurimac. Tous les ans au printemps, à 28 mètres de hauteur, les indigènes unissent leurs efforts durant trois jours animée de prières puis en clôture la cérémonie d’offrande à la Pachamama sous la bienveillance d’un prêtre andin. Les privilégiés introduits peuvent ici participer à cette tradition séculaire inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco.

Pour rester dans l’insolite et pénétrer un écosystème sauvage, il y a dans la région d’Ayacucho une vaste forêt de Puyas de Raymondi, l’une des plantes les plus rares de la planète, dont la durée de vie s’allonge de 50 à 100 ans. Imaginez-vous à 4050 mètres au-dessus du niveau de la mer, dans un climat frisquet bousculé par des vents réguliers. Du haut de ses 15 mètres et mêlées à ses feuilles épineuses, ses milliers de fleurs blanches ne sortent qu’une fois dans leur vie puis ce fossile vivant s’éteint ensuite. La vision éphémère de cette forêt de « Reine des Andes » est une étape unique dans un parcours à la recherche d’espèces menacées d’extinction, de surcroît prospérant dans leur habitat naturel le long de ces vallons d’altitude.

Mais que serait le Pérou sans ses sites mythiques, dont les vieilles pierres sont mondialement connues de tous. D’étonnants palais incas mais aussi des terrasses transformées en désert dans le canyon de Cotahuasi, des aqueducs en spirale dans le désert de Nazca. Pendant cette aventure quasiment initiatique, il est question à Pikillaqta de remonter avant l’empire inca et d’admirer des ruines attribuées à des cultures andines encore plus anciennes. L’ensemble est réputé pour son système élaboré de canaux d’irrigation, de tunnels d’eau et de dérivations menant vers les différentes parties exploitées par les habitants, jusqu’aux cultures. Ce qui distingue Pikillacta, en plus de son immensité, c’est ce plan urbain tracé de rues étroites et longues bordées de murs d’adobe qui en font l’une des constructions les plus impressionnantes des Wari dans la région de Cusco.

L’expérience ne serait pas complète sans aborder la cuisine péruvienne, très diversifiée grâce au mélange des cultures et aux particularités géographiques du pays. C’est une des plus riches du continent, élaborée à base d’une multitude de maïs, pommes de terre, fruits. L’incontournable Ceviche trône au menu et côté viande, du porc, sans oublier le savoureux cochon d’Inde rôti. Et bien sûr on y trinque au Pisco – la boisson nationale – un alcool de raisin assez fort.

«Un voyage ne vaut la peine que s’il est extraordinaire » pourrait être la devise de Simonetta…
Meilleur saison : de décembre à mars

Où partir en fin d’année ?

Où partir en fin d’année ?

Nous sommes bien au cœur – coulant – de l’été, un peu au ralenti, au calme à la campagne ou le long d’un littoral miroitant…ou peut-être encore au bureau.
Les heures sont longues mais les apéros toujours trop courts.
Et pourtant les journées vont bientôt raccourcir et les températures se rafraîchir, bien plus vite qu’il n’y paraît.
Ce sera alors le moment de profiter de l’arrière saison et de se préparer aux couleurs de l’hiver.
Alors, où partir en fin d’année ? Voici quelques idées tant que les disponibilités à travers la planète sont encore à peu près bonnes….

Chez les Kiwis

En pleine Océanie, la Nouvelle-Zélande se pare de ses plus beaux atours en fin d’année, ouvrant grand ses côtes sur une nature intacte. L’aventure à l’autre bout du globe est sans pareille, baignée par le Pacifique, dont vous profiterez sous un ciel éclatant de plein été.
D’un côté des plages emblématiques, étendues infinies caressées par les vagues. Par exemple, sur l’Île du Nord, White Sand Beach où l’on vous recommande de vous étaler sur un sable fin longé d’eaux cristallines, souvent moins fréquenté. Ou à Piha, connue pour son sol noir et ses paysages dramatiques, pourtant voisine de plages de sable blanc attirant les surfeurs.
Sur l’île du sud, Golden Bay près de Takaka, est célèbre pour son sable doré et ses paysages spectaculaires. Pour rejoindre des coins plus isolés, c’est à Wharariki que vous vous rendrez. Entourée de dunes de sable et de formations rocheuses, la plage offre un environnement hors du commun.
De l’autre côté, des montagnes majestueuses, couronnées de neiges éternelles, qui se meurent au fond des fjords mystérieux. Dans le parc national de Fiordland, des sommets impressionnants et le célèbre Milford Sound offrant une multitude d’activités de randonnée et d’escalade.
Et les incontournables volcans actifs Mont Tongariro et Mont Ngauruhoe sur l’île du Nord, entourés de paysages escarpés et de lacs émeraudes pointant leur caldera dans un parc national inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Les vignobles de Marlborough, habillés de pieds généreux, offrent des nectars divins qui ravissent les palais et invitent à la célébration en toute saison.
Chaque coin de cette terre unique, des geysers fumants de Rotorua aux prairies fleuries de Canterbury, chargé d’histoire et de culture maorie, est sujet à l’émerveillement.

La meilleure saison pour découvrir la Nouvelle-Zélande dépend de vos centres d’intérêts bien entendu. Cependant, la période de novembre à mars est propice aux activités en plein air puisque les températures oscillent entre 20°C et 30°C, les jours sont plus longs et très ensoleillés. La nature est en pleine floraison, l’observation de la faune dans son habitat naturel est optimal.

 

Échappez-vous en Asie du Sud-Est

Échappez-vous en Asie du Sud-Est

Dessinons un combiné de couleurs et de saveurs entre le Sud Vietnam et le Cambodge. Alors que les eaux paisibles du Mékong serpentent à travers des villages flottants, les rizières s’étendent en une mosaïque de verts éclatants. Bien plus qu’un simple champ ; elles sont symboles de vie, de culture et de tradition. Le Delta est une immense et basse plaine extrêmement fertile traversée par les neuf bras d’un fleuve éclaté en morceaux, témoignant d’une cohabitation entre la nature et l’homme.
Pour en apprécier toute l’ambiance, embarquez pour une ou deux nuits à bord d’un charmant bateau fluvial hyper confortable. Naviguez vers les villages sur pilotis -comme une invitation à ralentir le rythme, à apprécier la beauté environnante et à s’immerger dans la culture locale. C’est une expérience qui éveille les sens, nourrit l’âme.
Profitez d’une excursion en bateau à rames pour vous enfoncer davantage dans la campagne en empruntant des canaux plus petits aux courbes douces et aux reflets changeants. Les interactions avec les habitants sont nombreuses, entre monde paysan et production de l’artisanat local. Arrêtez-vous chez l’habitant pour prendre le thé, ou participer à un cours de cuisine.
Autour de Can Tho, les barques colorées se faufilent entre les lotus en fleurs. Les marchés animés, emplis de fruits tropicaux et de légumes étonnants, offrent un aperçu vivant de la culture vietnamienne.
À Ho Chi Minh-Ville avec son ambiance survoltée, les gratte-ciels flamboyants narguent les vestiges des anciennes pagodes. Les scooters bien chargés vrombissent, tandis que les ruelles cachent des trésors de street food, pour le plus grand plaisir des gourmands.
Puis, franchissant la frontière, le Cambodge se révèle dans toute sa splendeur. Les temples d’Angkor, gardiens des âges révolus, émergent des frondaisons, leurs pierres millénaires racontant des histoires de rois et de dieux. Le lever du soleil sur Angkor Wat est un moment suspendu dans le temps devant son architecture monumentale.
Et pourquoi ne pas rejoindre aussi les sanctuaires oubliés d’Angkor ? Faufilez-vous au milieu de la végétation et des blocs de grès pour apprécier des merveilles souvent cachées sous les figuiers où peu de voyageurs accèdent.
Une des étapes phare de votre périple vous mène vers le lac Tonlé Sap qui présente un phénomène hydrologique unique en son genre. La fonte des neiges et le ruissellement de la mousson font abondamment monter le niveau du Mékong. Au lieu de vider le lac, le fleuve change alors de direction lui permettant de se remplir, et donc d’immerger Kompong Phluk. Il devient alors le plus grand lac d’eau douce d’Asie durant une partie de l’année. Le niveau d’eau est plus accessible, les croisières et les visites de villages flottants sont meilleures.
Dans la capitale, Phnom Penh, le passé et le futur s’entrelacent. Le Palais Royal brille sous le soleil, tandis que les lampions s’illuminent à la tombée de la nuit. Les marchés, vivants et variés, vous invitent à goûter à des plats savoureux et à plonger dans l’artisanat local.
Entre les rivières et les rizières, les couleurs et les saveurs, le Sud Vietnam et le Cambodge forment un duo enchanteur. Le peuple cambodgien est dynamique et résilient ! Partout une belle énergie circule dans les villes comme à la campagne, à travers sourires et spontanéité.

La meilleure saison pour visiter le sud Vietnam et le Cambodge est la saison sèche, qui s’étend de novembre à avril. Le climat y est agréable, plus frais et moins humide. Moins de pluie facilite les déplacements et les visites. Les plages et les îles du sud du Vietnam, comme Phú Quốc et Côn Đảo, sont particulièrement attrayantes avec des eaux claires parfaites pour la plongée.

Immersion au Kerala

Immersion au Kerala

Joyau de l’Inde du Sud, entre plages à perte de vue, canaux paisibles et montagnes verdoyantes, cette région vous permet un dépaysement au coeur d’une riche culture et des panoramas magnifiques.

Parmi les Incontournables : Cochin, où la pêche est l’une des activités principales avec en toile de fond ses emblématiques carrelets chinois. Certes assez touristique, cet ancien comptoir de la côte Malabar, anglais, hollandais, puis allemand, s’avère riche en histoires et surprises.
En flânant dans les ruelles pavées de Fort Cochin, le temps semble suspendu. Les vieilles maisons coloniales, habillées de teintes pastel, murmurent les récits des époques révolues où Portugais, Hollandais et Britanniques ont tour à tour laissé leur empreinte. Les églises anciennes, les synagogues et les temples se côtoient harmonieusement, reflétant la cohabitation des croyances et des cultures.

Munnar, magnifique paradis montagnard, entre les nuages et les vallées, est un hymne à la nature, où les collines se parent d’un manteau infini de plantations de thé. Les cascades, dévalant les pentes avec une ferveur sauvage, invitant à la fraîcheur et à la contemplation.

Thekkady se profile avec un horizon infini sur les collines et les plantations de thé, de café et d’épices. Les lieux dévoilent des forêts tropicales denses et une abondante diversité de papillons aux ailes ornées de motifs uniques, ainsi que des petites villes perchées ici et là.
Le Parc National de Periyar, écrin de biodiversité, s’étend en lacs tranquilles, bordés de collines. En naviguant sur ses eaux sereines vous apercevrez les silhouettes majestueuses des éléphants se désaltérant, comblant ce tableau de vie sauvage poétique.
Vous changerez d’ambiance à Alleppey et embarquerez à bord d’un House-boat, privatisé pour vous. Ces anciens bateaux de transport de riz au toit en tressage de feuilles de cocotier disposent de 2 à 3 chambres. Vous naviguerez sur les «Backwaters» dans un environnement naturel – réseau de lacs, canaux, estuaires et deltas qui se jettent dans l’océan Indien. L’écosystème y est riche d’une faune et flore particulière vivant de la rencontre de l’eau douce des rivières avec l’eau salée de l’océan.
Vous longerez la campagne tropicale à la découverte de la vie locale, des rizières émeraudes et des villages traditionnels.

La meilleure saison pour visiter le Kerala s’étend de novembre à mars. Le climat y est doux (entre 20°C et 32°C), et la saison sèche avec peu de pluie. Cette période est également marquée par plusieurs festivals culturels et religieux importants. La flore et la faune abondantes s’observent sans modération. Les plages sont particulièrement agréables avec des eaux claires et des vagues modérées. Et surtout vous pâtirez moins de l’humidité ce qui rend l’exploration bien plus agréable.

@calatrava.com
Le sultanat : entre wadis, plages et désert

Il est devenu le sultanat le plus puissant de l’État d’Arabie dans la première moitié du XIXe siècle et devint indépendant au XXe siècle. C’est d’ici qu’il faut partir pour comprendre ce pays, considéré selon le poète Ahmed bin Majid al-Najdi, un lieu où « il est possible de trouver de l’or et d’expérimenter des merveilles impensables ailleurs ».

Connus pour leur hospitalité traditionnelle, les omanais vous accueillent chaleureusement.
Ici se mêlent ambiance d’Afrique et d’Inde, à travers des montagnes cernées de sable et d’eau, des wadis luxuriants, des djebels escarpés et des dunes ocres.
Découvrez le Sultanat en flânant à Mascate, la capitale. Ici pas de gratte-ciel mais des bâtisses blanches, des jardins, un somptueux opéra, un marché aux poissons et un port où voguent encore quelques vieux dhows, ces boutres en teck.
Bientôt le désert du Wahiba Sands, 15 000 km2 de dunes d’une beauté exceptionnelle. Quelques nomades vivent toujours sur ces terres arides et inhospitalières où ils élèvent des dromadaires.
Vous vous dirigerez vers Nizwa et son fort construit au XVIIème siècle, parfaite représentation de l’architecture de son temps

Puis les montagnes du Djebel Shams « La Montagne du Soleil » le point culminant de la chaîne du Hajar à 3 000 m. Au cours de son ascension des petits villages au milieu d’un paysage aride et lunaire se dévoilent avant d’atteindre le sommet qui surplombe le Grand Canyon. Une vue majestueuse, notamment au coucher du soleil.
Votre périple vous mènera d’abord vers les ruines de Birkat Al Mouz – la « piscine de bananes » – village nommé d’après les vastes plantations qui prospéraient autrefois ici. Les bâtiments sont restés pour la plupart presque intactes et offrent un aperçu de son passé. Les lieux abrite l’ancien système d’irrigation Aflaj, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Vous serpenterez à flanc de montagne jusqu’au Djebel Akhdar à 2000m d’altitude. La verdure luxuriante et le climat fraîs ici vous montrent pourquoi on l’appelle le joyau vert des chaînes de montagnes d’Al Hajjar.
En route, vous traverserez des villages donnant sur un paysage spectaculaire de pics, de gorges et d’oueds.

A ne pas manquer à l’extrémité de la péninsule de Musandam, accessible en bateau depuis le port de Dibba, un paradis improbable. Dans un paysage quasi lunaire exceptionnel, où les montagnes Hajar se jettent dans la baie cristalline de Zighy, l’hôtel Six Senses – connu pour son architecture et son concept d’établissement durable, offre une intimité absolue. Chaque chambre est un cocon tout simplement magnifique, avec les rochers spectaculaires d’un côté et la plage de l’océan Indien de l’autre. Le sport et le bien-être prennent ici une nouvelle dimension, alliant l’aventure à des soins rééquilibrant, avec des programmes bien-être sur mesure.

Oman, riche d’une histoire digne d’un conte des mille et une nuits est aujourd’hui parmi les plus belles des destinations à explorer en « hiver ».

 

Au pays des aurores boréales.
Au pays des aurores boréales
 

Imaginez-vous en plein cœur de l’extrême nord, des lacs gelés à perte de vue entourés d’immenses forêts de sapins enneigés….Une région sauvage où rennes et élans vivent en liberté. Vous êtes tout proche du cercle polaire, en Laponie suédoise.

Parmi les activités phare, une sortie en traîneau à chiens, un moyen fantastique de faire corps avec la nature. Laissez-les vous mener à travers les magnifiques paysages immaculés, en compagnie de guides experts. Pendant les quelques heures de jour vous rencontrerez sur le chemin des troupeaux de rennes. L’obscurité majoritaire en cette saison vous permettra de chasser les aurores boréales et les voir danser en ondulant de manière hypnotique dans le ciel étoilé et sans aucune pollution.
Testez-vous à la pêche ! Rejoignez un spécialiste et percez la glace pour essayer l’une des activités les plus populaires de Scandinavie.
Pour une expérience culturelle hors du commun, rendez-vous dans une ferme Sami. Rencontrez ses propriétaires, apprenez-en davantage sur les rennes et goûtez aux délices culinaires dans un tipi traditionnel. Assis sur des peaux de bêtes autour d’un feu crépitant, vous écouterez les chants et les histoires de de ce peuple autochtone de Suède.
Raquettes aux pieds, la neige craque doucement sous chacun de vos pas, seul au monde au milieu de ce décor fantasmagorique. Les arbres plient sous le poids de la neige prenant toutes sortes de formes. Au détour d’une colline, une Kota vous accueille. Cette cabane-café typique propose une boisson réconfortante près du poêle, avec vue sur le panorama blanc.

De décembre à mars, plongez dans la féérie nordique sortie tout droit de l’imaginaire, à la découverte de paysages enchanteurs et d’activités hors du commun.
La meilleure période pour observer des aurores boréales est durant la période des nuits polaires, de septembre à mars.

SEYCHELLES : UNE INVITATION AU VOYAGE…

SEYCHELLES : UNE INVITATION AU VOYAGE…

Jean-Charles vient de rejoindre la Charly’s team !

Diplômé en sciences politiques, curieux et voyageur, il a vécu dans de nombreux pays – pour les Nations Unies notamment – avant de travailler dans l’univers du voyage. C’était il y a 10 ans. Et pour nous faire rêver, il partage une destination coup de cœur : les Seychelles…

Seychelles

Mais qui dit destination balnéaire, dit crainte de tourner en rond… Cela ne s’est pas du tout passé comme ça pour Jean-Charles : « En visitant trois îles, on ne s’est pas ennuyés une seule seconde. D’abord Mahé, une île magnifique, avec des montagnes escarpées couvertes de jungle tropicale et des plages à n’en plus finir. Quel plaisir de la découvrir au volant de son véhicule de location.

Seychelles Un nom qui sonne comme un intrigant murmure.

De là, La Digue, accessible en bateau. Sur place, on se déplace à pied ou à vélo. Attachante et authentique, la petite île ne compte qu’un village. On y va pour oublier le monde, vivre au ralenti et profiter des plages paradisiaques. Enfin Praslin, sorte de jardin d’éden, avec ses plages de sable blanc bordées de palmiers, sa forêt luxuriante, l’eau limpide et sa douceur de vivre… « 

Seychelles Un nom qui sonne comme un intrigant murmure.

Quand partir ?

Aux Seychelles, c’est un peu l’été toute l’année ! Température moyenne de 30°c, celle de l’eau entre 26 et 30°c. À choisir, peut-être éviter décembre et janvier, avec risque de pluies plus présent. 

Rencontre avec les Papous – Croisière exceptionnelle – Une exclusivité Looking for Charly

Rencontre avec les Papous – Croisière exceptionnelle – Une exclusivité Looking for Charly

Croisière exceptionnelle – en exclusivité –

Soyez les privilégiés qui s’offriront un voyage exceptionnel à bord d’un somptueux bateau à la découverte de la Papouasie-Occidentale.

Une expédition inédite ! Une première qui vous mènera visiter les tribus Asmat – un des peuples les plus reculés au monde que très peu ont eu le privilège de rencontrer.

Une traversée vers les Raja Ampat, entre Triton Bay où vous nagerez avec les requins baleines et Misool, où fonds marins, paysages et expériences dépassent l’entendement !

Le tout à bord d’un bateau de 46m, construit tout en teck, à la fois phinisi, goélette et voilier offrant le confort d’un très bel hôtel de luxe.

Premier et seul départ prévu cette année

28 octobre 2024

Places limitées : 7 cabines uniquement à vous partager.

 

Retour de voyage – Fanny chez les Papous

Retour de voyage – Fanny chez les Papous

Retour de voyage – Fanny chez les Papous
Plongez dans une expérience unique, où le temps semble suspendu, un séjour aux multiples sensations, aux confins de l’Indonésie.

Promesse d’une croisière folle à venir, 
une exclusivité Looking For Charly.

Pourquoi ce choix ?

L’Indonésie, ce pays dans lequel je vis depuis bientôt 10 ans, n’en finira pas de m’étonner. En hiver – pour vous Européens – la saison des pluies ici bat son plein, comme dans toute l’Asie du Sud-est. Cependant, dans le plus grand archipel de la planète, cher à mon cœur, il est une région où les saisons sont inversées : la Papouasie occidentale – la partie indonésienne de l’île de Nouvelle-Guinée.

C’est là, dans cette contrée lointaine, que j’ai décidé cette année de voyager.
Direction plein est, j’ai d’abord pris de l’altitude en partant à pied dans les montagnes peuplées de tribus papoue; puis, j’ai embarqué à bord d’un magnifique Phinisi pour enfin mettre la tête sous l’eau pour explorer la fascinante richesse des fonds marins du parc national de Raja Ampat. 

Baja Caaliforniaa Basse Californie Mexxique

Quel a été ton carnet de route ?

Première escale de ce périple de 14 jours, la Vallée de Baliem – en pleine Papouasie occidentale que l’on rejoint depuis Jakarta via l’aéroport de Jayapura avant d’atteindre celui de Wamena, la destination finale.
Dans cette vallée à la beauté naturelle spectaculaire, souvent décrite comme un paradis caché, rien n’est similaire à ce que l’on peut connaître ou imaginer de l’Indonésie. Les paysages, tout comme ses habitants, y sont radicalement différents. Cette vallée isolée offre un paysage à couper le souffle, caractérisé par des montagnes majestueuses et des abîmes verdoyants abritant une biodiversité remarquable avec des plantes et animaux endémiques. Les rivières tumultueuses qui la traversent sont essentielles à la vie des communautés locales composées de plusieurs groupes ethniques, dont les tribus Dani et Yan. Celles-ci pratiquent encore des modes de vie traditionnels et préservent leurs coutumes ancestrales. Leurs villages, construits selon des techniques traditionnelles, ajoutent à la beauté des lieux.

Saudi Pavilion @Alefa Press

Où dort-on dans ce bout du monde ?

Pour y séjourner de manière confortable – « à la Charly’» – j’ai établi mon camp de base au Baliem Valley Resort. Les voyageurs qui le souhaitent peuvent compléter cette expérience par quelques nuits chez l’habitant, plus rudimentaires mais plus immersives encore.
Ce resort est l’initiative du projet du Dr. Weiglein, grand explorateur des cultures océaniques. En 1997, il en commence la construction – un projet touristique pionnier dans ce qui était et reste encore la province la plus éloignée d’Indonésie. Après l’approbation finale – donnée par le président Suharto lui-même – il fut inauguré fin 1999 et reste depuis une base pour les aventuriers en quête de contrées lointaines. L’écolodge est aujourd’hui géré par son fils – sur les traces du père-explorateur – perpétuant l’impact minimum sur l’environnement tout en offrant un confort optimal aux voyageurs. L’hébergement est construit à partir de matériaux locaux et durables, intégrés harmonieusement dans le paysage et dévoilant des vues panoramiques grandioses. Il met l’accent sur la durabilité environnementale et sociale, à travers la gestion des déchets, l’utilisation de sources d’énergie renouvelables, le soutien aux communautés locales et la préservation de la culture ancestrale. Cette gestion prend tout son sens ici et l’on est fiers d’y participer lors de notre passage.

@OUALALOU&CHOI&Metrochrome

Combien de temps y rester pour optimiser ?

Il est intéressant d’y rester entre 3 à 5 nuits, le temps nécessaire pour vivre une expérience immersive dans cette région préservée. Accompagnées de guides papous, les activités et excursions proposées mettent en valeur la richesse naturelle et culturelle de la vallée. Au programme : rencontrer les Papous composés de diverses tribus pour comprendre leur mode de vie basé sur l’agriculture, la chasse et la cueillette. Apprécier leur culture caractérisée par des rituels, des chants, des danses et des croyances animistes. Randonner dans les montagnes, le long des rivières, dans des paysages de toutes beautés. Visiter des villages traditionnels et leurs maisons « honai » construites en bambou et en feuilles de palmier. Leurs systèmes sociaux sont complexes, basés sur des lignages et des clans. Ils accordent une grande importance aux cérémonies traditionnelles telles que les fêtes de récolte et les rituels funéraires. Le tout se révèle vraiment impressionnant !

@calatrava.com

Quid de la sécurité sur place ?

Les Papous ont un fort caractère et leurs traits peuvent impressionner mais ils restent très accueillants et vous devrez d’ailleurs vous habituer à serrer des mains très souvent au cours de votre séjour. L’encadrement, l’ouverture vers le voyageur et la sécurité sont parfaitement gérés par le resort et son propriétaire. De temps en temps, des échauffements peuvent se produire entre membres de différentes tribus mais l’équipe locale parfaitement informée – puisqu’elle-même constituée de Papous – évite donc immédiatement ces zones… La vie des tribus, leur quotidien, l’authenticité, c’est tout le charme de la région. Pour ma part, je n’ai jamais eu, au cours de mon séjour, un sentiment quelconque d’insécurité. Seulement quelques regards insistants dû à ma chevelure dorée mais ça, c’est un peu partout où le brun prédomine.

Bien que familière de ces peuples au travers de mes nombreuses lectures, rejoindre la Vallée de Baliem m’a offert l’opportunité rare de concrétiser ce rêve d’exploratrice. Ce fut l’occasion de m’aventurer hors des sentiers battus et de rencontrer ces tribus reculées, d’explorer leurs coutumes séculaires et de découvrir un monde préservé, à la fois étonnant et inspirant.

@V8-Architects©Jeroen-Musch

La Papouasie, côté mer… 

Après ces 4 nuits au cœur des montagnes (au frais) il est temps de retrouver la chaleur tropicale et de rallier Sorong située sur la côte à l’extrême ouest de la Papouasie – via une escale à Jayapura. Cette ville n’a pas de charme particulier si ce n’est d’être le point de départ des croisières qui mènent à Raja Ampat.
De là, je suis montée à bord d’un Phinisi, magnifique voilier traditionnel indonésien, emblématique de l’archipel. Construits avec une expertise artisanale transmise de génération en génération, ces bateaux sont souvent fabriqués en bois tropical, tel que le teck ou l’ironwood, leur conférant à la fois solidité et élégance.
Me voilà embarquée pour 9 nuits au cœur de Raja Ampat, un archipel spectaculaire niché au sein du Triangle de Corail, un parc national marin et terrestre réputé pour être l’un des plus riches en biodiversité au monde. Au programme : des récifs coralliens, des îles, des mangroves mais aussi des forêts tropicales et des écosystèmes terrestres remarquables. Une destination à la promesse d’expériences inoubliables. Amoureux de la nature, passionnés de plongée (bouteilles ou non) et adeptes des destinations préservées et spectaculaires, Raja Ampat est un véritable paradis pour vous !
Grace au confort et au service de qualité, à la douceur et à la gentillesse de l’équipage indonésien et au plaisir de se laisser voguer d’un site à un autre, chacun plus étonnant que le précédent, cette croisière s’annonçait inoubliable. Elle le fût, et restera assurément l’une des expériences les plus mémorables parmi mes nombreux voyages.

@V8-Architects©Jeroen-Musch

Quel genre de cocon ?

Grace au confort et au service de qualité d’un voilier, à la douceur et à la gentillesse de l’équipage indonésien et au plaisir de se laisser voguer d’un site à un autre, chacun plus étonnant que le précédent, cette croisière s’annonçait inoubliable. Elle le fût, et restera assurément l’une des expériences les plus mémorables parmi mes nombreux voyages.